L’art martial ne peut pas être enseigné
On pourrait distinguer deux approches principales dans l’enseignement des arts martiaux chinois ; d’aucuns pourraient nommer l’une bouddhiste et l’autre taoïste.
On pourrait distinguer deux approches principales dans l’enseignement des arts martiaux chinois ; d’aucuns pourraient nommer l’une bouddhiste et l’autre taoïste.
Le temple Xiyuan est connu pour ses chats. Comme en notre maison, ceux ci sont les bienvenus dans les monastères bouddhistes. Le plus célèbre d’entre eux est le 当当 dāng dāng, le grand roux qualifié de mandarine (大橘 dà jú).
Le moine bouddhiste Qingyuan Xingsi (660-740) affirmait qu’avant d’étudier le bouddhisme sous la conduite d’un bon maître les montagnes sont des montagnes et les eaux sont des eaux. Que, parvenu à une certaine vision intérieure de la vérité, les montagnes ne sont plus des montagnes et les eaux ne sont plus des eaux. Mais qu’une fois atteint l’asile du repos, de nouveau les montagnes sont des montagnes et les eaux sont des eaux.
Avec une architecture originale en pierre et en bois vieille de 626 ans et des Thangkas originaux peints à la main âgés de plus de 600 ans, il est difficile de trouver de nombreux autres monastères bouddhistes tibétains aussi bien conservés dans toute la Chine occidentale que le monastère de Qutan. Alors que la plupart des monastères ont été détruits et rasés pendant la Révolution culturelle, ce monastère est resté intact.
Le poing, quán désigne aussi un style de boxe lorsqu’il est attaché au reste du nom d’un style. Certains différencient ceux qui pratiquent des applications martiales de ceux qui ne le font pas en disant qu’il n’y a pas de quán dans leur tàijí. Mais on peut voir plus loin que cela. Plutôt que de simplement signifier boxe, quán implique un art qui peut conduire une personne vers le développement personnel et éventuellement la croissance spirituelle grâce à l’étude de la boxe.
Lorsqu’un nuage devient pluie, nous pourrions être tentés de dire que le nuage est mort. Mais nous savons que la vraie nature du nuage, H2O, n’est pas morte du tout. Elle est devenue pluie. Si nous voulons voir la vraie nature du nuage, nous devons nous libérer du signe « nuage ». La mort d’un nuage est en même temps la naissance de la pluie. — Thích Nhất Hạnh
Deux cerisiers amoureux, nés loin l’un de l’autre, se regardaient sans pouvoir se toucher. Nuage, Tempête et Montagne les virent et s’en émurent.
Le dernier livre de Chantal Maillard, Las venas del dragón, nous propose de revoir nos modèles de pensée à partir des enseignements des trois courants de la sagesse chinoise : le confucianisme, le taoïsme et le bouddhisme, afin d’y intégrer quelques problématiques qui pourraient être bénéfique non seulement pour chacun de nous, mais pour la société et la planète, comme une certaine éducation du caractère, une sagesse et une politique de l’habitat qui dépasse le discours écologique ou le besoin de silence et d’attention.
Sagesses Bouddhistes accueille Alix Helme-Guizon ou Myôshô de son nom de Dharma, responsable du dojo zen d’Angers, le temps de deux émissions afin d’aborder sous l’angle scientifique la notion du « moi » et de sa déconstruction.
La pratique de la méditation somatique, telle qu’on la trouve dans les traditions les plus ésotériques d’Asie et en particulier dans le bouddhisme tibétain et est-asiatique et dans le taoïsme spirituel, fournit les moyens et les méthodes nécessaires pour faire ce voyage vers l’incarnation spirituelle. Ce riche héritage comprend à la fois un vaste éventail de pratiques et d’instructions orales qui les accompagnent, ainsi qu’une compréhension très fine du processus d’incarnation. Dans notre lignée de pratique, nous puisons largement dans ce riche héritage de sagesse somatique.
Ce bas-relief de 8 mètres parmi les sculptures rupestres de Dazu représente Mara, le Seigneur de la mort et des désirs, étreignant la roue des réincarnations.
La grande roue des renaissances résume la doctrine bouddhiste du karma : un cycle sans fin de réincarnation dans des formes de vie supérieures ou inférieures selon ses actes passés. Dans cette sculpture, le démon Mara, personnifiant l’existence, tient la roue entre ses mâchoires et ses bras. La roue est soutenue par un fonctionnaire personnalisant la cupidité, un soldat, mal, un singe, la folie et une femme, la luxure. Six rayons émanent de la roue, signifiant que l’illumination, le but de toute pratique bouddhiste, permet au chercheur d’échapper au cycle éternel de la naissance et de la mort.
L’épée Ming est l’un des plus grands trésors des armureries royales. Elle représente l’un des exemples les plus beaux, les plus détaillés et les plus complexes de ferronnerie ornée encore existant depuis le début de la période Ming.