La révolution quantique

Ordinateur quantique du Centre de calcul Leibniz

C’est avec une rare limpidité que le chercheur et épistémologue Michel Bitbol s’essaye à nous explique le sens du tournant scientifique et philosophique que constitue la révolution quantique.

Les principes de la voie

Bruleur d'encens à tête de dragon, falaise à l'extérieur du palais Nanyan Wanshou

Produit et réalisé par le cinéaste et fondateur de Life Arts Media, Gennaro Ambrosino, Opening Dao est un court métrage documentaire sur le taoïsme et les arts martiaux, tourné en Chine en 2009. Des universitaires, des artistes martiaux de haut niveau et des moines expliquent les principes de la voie, un trésor de sagesse qui a survécu à des milliers d’années.

La terre était douce sous la peau

Portrait de Standing Bear

C’est pourquoi les vieux Indiens se tenaient à même le sol plutôt que de rester séparés des forces de vie. S’asseoir ou s’allonger ainsi leur permettait de penser plus profondément, de sentir plus vivement ; ils contemplaient alors avec une plus grande clarté les mystères de la vie et ils se sentaient plus proches de toutes les forces vivantes qui les entouraient …
— Standing Bear

Regarde le monde avec un cœur d’enfant

Regarde le monde avec un cœur d'enfant

Il ne sait pas que c’est une statue, il ne sait pas combien elle pèse, mais il a seulement vu qu’il y avait besoin d’une aide. Regarde le monde avec un cœur d’enfant, et la vie deviendra plus belle.

En apprécier la lenteur

Grand vase en bronze patine et argente japon, epoque meiji (1868-1912), détail

Comme l’arbre, la tortue, qui vit sur Terre depuis 250 millions d’années, nous prouve qu’un modèle de lenteur peut également être durable et que pérennité n’est pas toujours synonyme d’accélération. Tout le règne végétal devient silencieux en hiver pour se préparer à accueillir le printemps. Un temps ralenti, figé, sans être mort pour autant. Dans nos vies trépidantes, les durées d’acceptation du silence se rétrécissent sans cesse.

Kibong Rhee

La psyché humide, 2020, fibre acrylique et polyester sur toile, Kibong Rhee

L’eau est l’élément principal qui informe les peintures de paysage éphémères de Kibong Rhee. L’artiste croit que l’eau, sous toutes ses formes, incarne la fugacité de la vie, existant quelque part entre les mondes spirituel et physique. Kibong intègre ces qualités dans son travail, mettant l’accent sur la mutabilité des formes et notre perception d’elles. En superposant du plexiglas transparent sur une toile, il crée des scènes peintes du monde naturel qui sont brumeuses et oniriques, presque des apparitions.

Sous la surface des choses

Alba lunare, 1930, Gerardo Dottori

« A mes yeux, il me semble avoir été qu’un enfant jouant sur le rivage, réjoui de trouver de temps à autre un galet mieux poli ou un coquillage plus joli qu’à l’ordinaire, tandis que le vaste océan de la Vérité s’étendait devant moi, inconnu. » — Isaac Newton

L’attention résulte de l’arrêt

Apparition de croix, 2015, Ding Yi

Par temps de confusion, Jean François Billeter se pose l’une des questions les plus fondamentales de la philosophie moderne : la nature du sujet humain.
C’est dans la considération et la compréhension de ce que nous sommes, que nous serons en mesure d’appréhender ce monde toujours plus illisible.

Un lieu où l’on pouvait entrer en communion avec la nature

Le Petit bras de la Seine à Argenteuil, huile sur toile, vers 1890, Gustave Caillebotte (1848-1894)

Avec sa parfaite harmonie et sa riche palette de bleus et de verts, Le Petit Bras de la Seine à Argenteuil, que Gustave Caillebotte (1848-1894) peint en 1890, illustre précisément les mots de Paul Hayes Tucker : « un lieu où l’on pouvait entrer en communion avec la nature ». Ici, la lumière qui émane des couches de verts, de bleus, de jaunes et de blancs s’avère presque envoûtante, notamment les éclats mouchetés qui scintillent dans les reflets de l’eau.

Sensation

Sous les peupliers, effet de soleil, 1887, Claude Monet

Sensation d’Arthur Rimbaud met au premier plan, la vue et le toucher, particulièrement sollicités. Cela renvoie aux deux extrémités : les pieds, enracinés dans le monde matériel, et la tête, dans le spirituel, céleste.

Tout est sensible

Moments qui ne sont pas là, 2013, Otake Hiroko

Nerval est un poète français du début du XIXème siècle.
Son poème intitulé « Vers dorés » est le dernier sonnet du recueil Les Chimères, composé de 12 sonnets, paru en 1853 à la fin des Filles du Feu. Nerval y condamne la vanité de l’homme, tout en nous présentant l’omniprésence de la vie de dans la nature

Dans sa beauté

Fascination, photographie de de Katsuyoshi Nakahara, Japon

Einstein écrivit cette lettre de condoléances, le 12 février 1950, à un père en deuil nommé Robert S. Marcus (alors directeur politique du Congrès juif mondial), dont le fils avait succombé à la poliomyélite quelques jours plus tôt.