Balançoire

Par les sentiers creux et les bois fantômes,
les yeux clos tu te glisses dans la nuit bleutée
où un couple d’oiseaux, manifestement amoureux,
se hâte vers d’autres cieux.

Seul sur la balançoire un instant immobile,
en vain tu t’agites pour remonter le temps.
Oh mon ami de jadis, n’y a-t-il aucun autre moyen
de se mouvoir la tête retournée vers le passé?

Dis mon ami, toi devenu
presque vieux et lointain,
d’où vient ce visage d’enfant retrouvé,
luisant parmi les sombres feuillages ?

Pierre Yang sur le tableau de son ami Wang Gang

Les racines et les souvenirs de Wang Gang sont le fil conducteur de son travail. Son monde est empreint d’un anachronisme merveilleux et d’un sentiment d’intemporalité. La découverte de cet étrange univers confronte le monde du rêve et de la méditation. 

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