Les yeux ouverts
Il y a cette immense libertĂ© de l’animal, enfermĂ© certes dans les limites de son espèce, mais vivant sans plus sa rĂ©alitĂ© d’ĂŞtre, sans tout le faux que nous ajoutons Ă la sensation d’exister. C’est pourquoi la souffrance des animaux me touche Ă tel point. Comme la souffrance des enfants : j’y vois l’horreur toute particulière d’engager dans nos erreurs, dans nos folies, des ĂŞtres qui en sont totalement innocents .