Distinguer le pur du bigarré

Portrait de Yang Chengfu

Il faut distinguer le pur du bigarré. Nombreux sont ceux qui pratiquent le taiji de nos jours mais ce n’est pas le vrai taiji. Le vrai a un goût différent et se distingue facilement.

Kazuyuki Suto

須藤和之 Kazuyuki Suto – Sato Sakura Gallery Kazuyuki Suto – Art Japan

Excursion à la grotte de Zhang Gong

Excursion à la grotte de Zhang Gong, 1700, Shitao

La peinture de la grotte par Shitao, réalisée au sommet de ses pouvoirs artistiques, vers 1700, est l’un de ses chefs-d’œuvre les plus somptueux.

A hauteur de nuages

Montagne Qiyun

Voici donc les chroniques taoïstes de Bernard Besret : elles nous parlent de la vie quotidienne en Chine, de son propre parcours, de celui d’un ancêtre lointain qui fut jadis évêque en Chine ; elles nous invitent aussi à méditer sur le sens du temps, du corps, du rapport au cosmos…

Canestra du Caravage

Corbeille de fruit, huile sur toile, Caravage

Ce morceau de peinture apparemment simple se concentre sur l’humilité et la simplicité des fruits. Cependant, ce qui apparaît à première vue frais et vital est en fait consommé rapidement : les feuilles se dessèchent et la pomme au centre a une tavelure voyante. Le sens de la vie et de la mort est très fort dans ce travail : la jeunesse, mais essentiellement toute l’existence humaine, se termine trop rapidement, tout comme les fruits et les fleurs ne durent qu’un instant. Ce moment, éternel et à la fois éphémère, que le Caravage a voulu arrêter pour toujours sur sa toile.

L’amer

Posture du joueur de pipa, Cheng Man Ching

Ne craignez pas le travail amer. Si vous le craignez, vous ne progresserez pas. Les classiques du taijiquan disent que la racine correcte est dans le pied. Un débutant peut développer une racine en passant simplement trois à cinq minutes, matin et soir, debout une seule jambe.

Matinales


En ces temps de confinement je vous propose un enchaînement de 6 postures immobiles debout, précédé d’un massage des mains par percussion.
Ces postures renforce les défenses immunitaires de l’organisme en améliorant et régulant : la circulation sanguine, l’évacuation des blocages et tensions, la libre circulation du souffle dans tous les méridiens, la diminution de l’état de stress, la clarification de l’esprit.

En arrière plan, le chant de l’Aveyron.

Koon Wai Bong

Chuchotements des bois, 2014, encre sur papier, panneau du triptyque, Koon Wai Bong

En tant qu’artiste contemporain, Koon Wai Bong ne se permet jamais de vivre dans le passé, d’un côté, il plonge dans la tradition de la peinture chinoise; de l’autre côté, il chevauche les frontières de l’art chinois et communique avec l’esthétique de l’art contemporain ou de l’art d’autres cultures.

La fleur de prunier

Fleurs de prunier, cigogne et cerf, encre et couleur claire sur papier, Ganku (1749-1838), Goshun (1752-1811), Azuma Tôyô (1755-1839), période Edo

梅花 méi huā est connue depuis plus de mille ans à travers la poésie et la peinture chinoise, elle est la fleur de l’hiver, annonciatrice du printemps.

Tatsuya Ishiodori

Né en Mandchourie en 1945, Ishiodori Tatsuya passe son enfance à Kagoshima puis s’installe à Tokyo, où il obtient le diplôme des Beaux-Arts en 1970. Devenu un artiste à succès, il s’intéresse surtout pendant vingt ans à l’art du portrait. Il vient souvent à Paris, y acquiert un atelier et s’y marie en 1988. Depuis, il navigue entre la France et le Japon. Vivre et travailler à l’étranger lui fait prendre conscience de sa culture d’origine. Il découvre que la peinture japonaise est en même temps « absolument originale » et « totalement universelle » : il veut, en renouvelant la tradition, être à la fois « authentique » et « moderne ».

Champs du Tao

Autel principal devant le temple de Shangqing sur Qingchengshan, à Chengdu, Sichuan

Traditionnellement, une salle où les arts martiaux comme le taijiquan sont pratiqués est appelée dàoguàn : Temple du Tao, mais il y a un nom plus ancien. À l’origine, ces lieux étaient nommés dàochǎng : Champs du Tao.