Mme Shiihashi a travaillé pendant plusieurs années sur des conceptions de kimono, employant la technique de teinture traditionnelle japonaise de Yuzen. C’est alors qu’elle découvre les pigments naturels. Le passage des arts décoratifs aux beaux-arts s’est fait naturellement, preuve qu’au Japon, la distinction entre « artistes » et « artisans » est fluide. Les œuvres de Kazuko sont faites de papier japonais fait main, écrasé, doré et peint, puis étalé sur des panneaux de bois identiques (90 x 30 cm), qui, une fois assemblés, varient entre des longueurs de 1,2 et 3 mètres. Elle vit et travaille à Tokyo.