Comment puis je amener mes pensées à la tranquillité ?

Pas en forçant le silence. Voyez seulement que vous les alimentez par le réflexe mécanique de l’image du je. Vous vivez la plupart du temps dans l’association d’idées et l’interprétation. Lorsque vous voyez cela clairement, vous n’êtes plus complice et l’énergie dépensée diminue. La pensée devient moins concrète et ce qui reste vous le sentez comme une énergie subtile, une sorte de vibration. L’énergie localisée dans la vibration n’a plus la motivation de toucher le cerveau pour trouver le symbole, le mot. Même cette vibration se réduire à la longue dans votre observation. Il y aura alors un transfert soudain d’accentuation de l’observation en tant que perception vers l’observation en tant qu’être. L’observé, étant de l’énergie fixée, se dissout dans l’observation, dans l’énergie sans concentration. Vous avez l’impression que l’observation perd sa localisation et vous vous dilatez dans un espace sans centre ni périphérie. Dans ce vide, ce non-état, tous les états apparaissent et disparaissent.

Jean Klein in Qui suis-je ? : La quête sacrée

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