按 àn
Un autre caractère souvent mal traduit qui ne permet pas de comprendre correctement le jìn qu’il représente. Dans le style Yáng ( 楊氏 yángshì ), il fait souvent partie de la séquence saisir la queue des oiseaux et est traduit par pousser.
Pousser quelque chose loin de votre corps體 tǐ : corps, forme, santé 身 shēn : corps, corporel, ..., c’est 推 tuī et non pas pas 按 àn, mais àn, comme pour beaucoup de ces sinogrammes, utilisé dans le contexte des arts martiaux prend un sens différemment de celui que lui donne le langage courant. Un jìn est un type de force qui s’exerce en harmonie avec la force de l’adversaire et en chargeant simultanément le corps de l’adversaire de votre propre force. Pour le style Yáng, il serait plus utile de dire “Pousser vers le bas”, “Harmoniser vers le bas” ou “Je reçois, dévie, ajoute et libère”.
S’harmoniser avec la force de l’adversaire est un autre des dits secrets du taijiquan. Prendre la technique de poussée d’un adversaire et la pousser vers le bas et dans sa structure (jambes) le fera monter et le projettera s’il ne change pas de méthode et s’il continue à vouloir志 zhì signifie l'intention qui se développe en soi, son ... vous vaincre. L’ajout de votre force dans sa structure s’additionne à la sienne vers le haut et lorsque vous le libérez, il rebondit et se déracine. C’est comme si vous poussiez une balle flottante sous l’eau水 shuǐ est la source de vie ; docile, elle se prête à t... et retirez toute votre force en même temps pour que la balle flotte rapidement vers le haut, sous l’effet de la force ascendante.
Permettre à l’adversaire de se lancer est plus habile que de le maîtriser directement.
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