粘 nián
Pour pouvoir ressentir les intentions de l’adversaire, il est nécessaire d’adhérer à son mouvement.
連 lián
Il convient de penser à la façon dont les différents os sont reliés dans le corps. Chacun est séparé des autres mais ils vont tous bouger ensemble. Le pratiquant de taijiquan cherche à faire la même chose dans l’ensemble de ses mouvements. Une attaque donne une esquive qui donne une attaque, le tout dans un seul mouvement, composé d’un ensemble de gestes et de déplacements.
棉 mián
Pour que nous puissions écouter l’adversaire, nous devons être calme, détendu, doux甘 gān, c'est un goût sucré ou sans goût prononcé.. Cette douceur, face à un attaquant, est bien sûr relativement difficile à acquérir : le plus souvent l’élève confronté à une agression plus ou moins menaçante va se crisper dans une tension réflexe. Le taijiquan nous aide à développer des meilleures réactions, plus calmes et donc plus rapides et plus souples.
随 suí
Adhérer n’est pas seulement une question d’utiliser les mains pour ressentir l’intention de l’adversaire. Nous devons aussi le suivre dans ses déplacements : il avance, je recule ; il recule, j’avance, …
不頂丟 bù dǐng diū
Dès que nous résistons à la force de l’attaque, dès que nous devenons tendus en préparant un coup, nous nous appuyons sur le 力 lì, la force brute, non-intelligente. Ainsi, nous perdons tous les avantages de l’art de taijiquan qui repose sur le refus de la force brute.
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