Robert Aoyagi

Robert Aoyagi au dojo d'Aïkido d'Honolulu, qu'il a aidé à établir en 1961

Né aux environ de 1921 à Hawaii, Robert Aoyagi sensei , 7e dan Aïkikai shihan, s’est éteint le 16 novembre 2010 à Hawaii. Il a commencé à pratiquer l’aïkido vers 1957, il a reçu son Shodan de O’Sensei. Robert H. Aoyagi, a été l’instructeur en chef de l’Aïkido d’Honolulu pendant plus de 50 ans.

Troisième festival des arts martiaux Tahiti 🗓

Festival des arts martiaux de Tahiti en 1992

Rencontre des écoles d’arts martiaux de Polynésie avec comme invités d’honneur les moines de Shaolin. On y voit une démonstration d’aïkido avec Atsushi Mimuro senseï et en particulier André Pithon, Alphonse Chene, Rik Leys, René Chansin, Patrick Cojan, Dominique Clergue.

Masakatsu bō-jutsu

Morihei Ueshiba pratiquant le bö

Le fondateur de l’aïkido, Morihei Ueshiba, avait baptisé cette forme masakatsu bō-jutsu, parfois traduit par  bō-jutsu de la vraie victoire ou de la justice. Comme en aïkido, le travail ne s’effectue pas en force, mais le but est au contraire de trouver un niveau de détente et de rigueur dans le placement qui permet d’exécuter le kata de manière à la fois efficace et souple.

O Sensei, qu’est-ce que l’aïkido ?

Mariye Takahashi avec Morihei Ueshiba

Le matin où j’ai parlé à O-Sensei de mon voyage, je suis allé le voir après l’entraînement. Il était assis dans sa chambre avec des lunettes en lisant un livre. Il s’arrêta de lire et me salua de sa manière habituelle, innocemment joyeuse. J’ai dit : « O-Sensei, j’ai quelque chose à vous dire » et je l’ai informé que j’allais aux États-Unis pour étudier. Il a dit : « L’Amérique ? Eh bien, cela semble merveilleux pour vous ! Je vous souhaite le meilleur. » Il était vraiment content pour moi. Il m’a aussi donné un livre intitulé Aikido comme cadeau de départ. Puis il m’a dit : « Avant de partir, avez-vous quelque chose à me demander ? » Alors j’ai simplement dit : « O-Sensei, qu’est-ce que l’aïkido ? » Il m’a répondu en disant: « Eh bien, laissez-moi l’écrire pour vous et un jour vous pourrez le lire et le comprendre. » Ce qu’il a écrit, ce sont les mots : « entraînement intellectuel, entraînement physique, entraînement à la vertu, entraînement au ki – de ces mots est issue la sagesse pratique. Il a ajouté qu’il ne faudrait pas qu’un seul d’entre eux manque, que l’absence de l’un d’entre eux réduirait le tout à rien et ralentirait inévitablement le développement global de chacun. Il faut, me dit-il, toujours maintenir un équilibre harmonieux entre ceux-ci.

Traduction des propos de Mariye Takahashi in Interview with Mariye Takahashi

En 1960, une jeune Japonaise pleine d’entrain rejoint l’ancien Aikikai Hombu Dojo et tombe sous le charme du charismatique fondateur de l’Aikido, Morihei Ueshiba. Mariye (Yano) Takahashi est progressivement devenue une confidente de la famille Ueshiba et des Hombu uchideshi, nouant des liens d’amitié qui perdurent encore aujourd’hui.

Gérard Blaize

Quand je suis arrivé au Japon, en 1976, je pensais y rester 2 ans pour continuer l’étude de l’Aïkido au Dojo central de Tokyo (à l’époque, j’étais 3 e dan). J’y suis resté 5 ans et demi (de février 1976 à août 1981), et pendant ce séjour j’ai rencontré celui qui allait devenir mon maître en Aïkido : Michio Hikitsuchi Sensei. Parallèlement, j’allais suivre l’enseignement d’une école de Jo-Jutsu (bâton) sous la direction de Shigeiro Matsumura Sensei et découvrir la pratique du Katsugen Undo de Maître Haruchika Noguchi.