Zhan zhuang et tuishou

Portrait de Ma Hailong

Entretien avec Ma Hailong, à Shanghai en 2016 : Se tenir droit comme un poteau et  mains poussantes.

Se tenir debout comme un pieu

Maître Yuan Xiu Gang explique la pratique de zhan zhuang

Un vieil adage chinois dit que Cent exercices ne valent pas se tenir debout comme un pieu. Zhan zhuang est l’exercice de qi qong le plus connu, apprécié et répandu, et il est utilisé dans de nombreux contextes. En Chine, il est pratiqué dans les écoles, les casernes et même les hôpitaux. Dans la pratique martiale, il est donc irremplaçable pour augmenter l’enracinement, le relâchement, le lâché et la force interne.

Pu Bingru

Maître Pu Bingru interprétant le simple fouet

Pu Bingru (1908 – 1998) fut la première disciple féminine de maître Yang Chengfu. Elle était une amie et une camarade de classe du professeur Cheng Man Ching lorsqu’ils étudiaient avec Ye Dami. Et c’est le père de Pu qui parraina le professeur Cheng pour qu’il devienne un disciple de Yang Chengfu en 1932.

La forme en 37 postures par Huang Sheng Shyan

Le grand maître Huang Sheng Shyan (黃性賢 Huáng Xìngxián 1910-1992) commença par s’entraîner dans le style de la grue blanche de Fujian qu’il maîtrisa dès l’âge de 14 ans. Plus tard, en 1947 Huang Sheng Shyan parti pour Taïwan où il commença l’étude du taijiquan avec le grand maître Zheng Manqing. Il interprète ici la forme Yang des 37 postures créée par le grand maître Zheng Manqing.

Hommage au taijiquan Zheng zi

Maître Ju Hongbin pratiquant l'épée de Cheng Man Ching

Documentaire réalisé en 2010 par l’International Cheng man Ching Heritage AssociationTai Chi

Ce documentaire rend hommage au taijiquan Zheng zi, une forme en trente-sept postures, créée par maître Zheng Manqing en 1938. Maître 鞠鴻賓 Jū Hóngbīn, disciple direct de Zheng Manqing y est interviewé. Maître Ju Hongbin s’est consacré pendant plus de 50 ans à la promotion du taijiquan Zheng zi.

Les cadres du taijiquan

Forge d'une lame pour tailler les sabots des vaches dans l’atelier de Taniguchi Toshiatsu à Shōbara, préfecture d’Hiroshima

Chaque posture du taijiquan traditionnel, qu’elle soit basse, moyenne ou haute, a sa propre force et son but.

Videz la nuque, élevez l’esprit

Yang Chengfu et son fils aîné Yang Shouzhong

Amener l’énergie au sommet de la tête consiste à maintenir celle-ci bien droite, de telle façon que l’énergie spirituelle parvienne à son sommet. Pour réaliser cela, il ne faut pas employer la force musculaire, ce qui aurait pour effet de contracter le cou et d’entraver la circulation du souffle et du sang. La nuque doit rester relâchée de façon naturelle. Sans cela, l’essence et l’énergie spirituelle ne peuvent être mises en mouvement.

L’accroupissement

Un jeune garçon à Delhi, en posture accroupi

L’art oublié de l’accroupissement est une révélation pour les corps ruinés par la position assise.
Traduction de l’article « The forgotten art of squatting is a revelation for bodies ruined by sitting » de Rosie Spinks parue sur le site Quartzy  le 9 novembre 2017.