
Contenir la poitrine et tirer le dos
Le deuxième des dix principes essentiels du taijiquan rédigés par Chen Weiming sous la dictée de Yang Chengfu.
Le deuxième des dix principes essentiels du taijiquan rédigés par Chen Weiming sous la dictée de Yang Chengfu.
D”aprés une traduction d’Albert Tang
英董傑 Dǒng Yīngjié (1898-1961) est un personnage influent du taijiquan, connu pour être initiateur de l’école de la famille Tung et avoir été un élève distingué de Yang Chengfu.
Dans la pratique du kung-fu, le Tigre représente à la fois le printemps, la force et la bravoure chevaleresque. C’est une figure paradoxale, entre protection et attaque, et la dualité de cette symbolique se retrouve dans le taijiquan avec l’absorption (protection) et la restitution (attaque) de l’énergie adverse, pour pouvoir vaincre sans force. On peut alors chevaucher le Tigre et gravir la montagne, l’image d’un pouvoir apaisé des passions.
Comme l’arbre, la tortue, qui vit sur Terre depuis 250 millions d’années, nous prouve qu’un modèle de lenteur peut également être durable et que pérennité n’est pas toujours synonyme d’accélération. Tout le règne végétal devient silencieux en hiver pour se préparer à accueillir le printemps. Un temps ralenti, figé, sans être mort pour autant. Dans nos vies trépidantes, les durées d’acceptation du silence se rétrécissent sans cesse.
L’art martial chinois est relié à toute une culture, c’est un héritage millénaire destiné à nous élever dans ce que nous sommes. Son origine remonte à plus de 4000 ans, et il est plus que jamais d’actualité au 21e siècle, parce que son but dépasse largement la notion du combat : c’est un outil pour la connaissance.
C’est inspirant de regarder celles et ceux qui en ont fait un chemin de vie.
Pu Bingru (1908 – 1998) fut la première disciple féminine de maître Yang Chengfu. Elle était une amie et une camarade de classe du professeur Cheng Man Ching lorsqu’ils étudiaient avec Ye Dami. Et c’est le père de Pu qui parraina le professeur Cheng pour qu’il devienne un disciple de Yang Chengfu en 1932.
Nous devons étudier la théorie du taijiquan et l’appliquer en tant que principes dans notre pratique. Sinon, nous ne faisons qu’en copier la surface et notre pratique manquera de profondeur.
Le taijiquan de style Wu est largement connu pour sa légèreté et son agilité. Le contact des mains demande de la légèreté, comme si vous marchiez sur de la glace mince au début de l’hiver ; l’application de la moindre force, vous fera tomber dans l’eau, de ce fait vous devez être extrêmement attentif.
Dans le cadre des enseignements traditionnels de la famille Yang, 鬆 sōng est divisé en six niveaux. Chaque niveau dépend de celui qui le précède et inclut tous ceux qui le précèdent.
Il est important de comprendre que sōng est toujours une libération, et que les six niveaux de sōng sont des raffinements de ce seul principe.
Ce documentaire présente le système d’encadrement créé par l’ICTHA pour assurer la transmission du style de taijiquan Cheng Man Ching telle que cette transmission avait été initiée par les maitres Chu Hong-ping et Wang Chin-shi dans le cadre de cette association.
Dans tout notre corps, nous voulons que le yin et le yang soient clairement différenciés, mais c’est encore mieux lorsque nous pouvons avoir le yang (dur) et le yin (doux) qui s’entraident comme cela se fait lorsque les énergies sont maintenues de manière cyclique. Nous cherchons à éliminer les retournements brusques lors du passage d’une expression d’énergie à l’autre. Nous voulons éviter la dualité « combat ou fuite » et maintenir le potentiel du yin et du yang en continu, tout en différenciant clairement le yin du yang.
Deux vidéos pour apprécier le travail de maître Yao Guang (姚光師父 Yáo Guāng shīfu) dans la pratique de l’épée, du sanshou et du tuishou.