taijiquan

Le moine au tigre, David Livingston

Le tigre de la montagne

Dans la pratique du kung-fu, le Tigre représente à la fois le printemps, la force et la bravoure chevaleresque. C’est une figure paradoxale, entre protection et attaque, et la dualité de cette symbolique se retrouve dans le taijiquan avec l’absorption (protection) et la restitution (attaque) de l’énergie adverse, pour pouvoir vaincre sans force. On peut alors chevaucher le Tigre et gravir la montagne, l’image d’un pouvoir apaisé des passions.

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Grand vase en bronze patine et argente japon, epoque meiji (1868-1912), détail

En apprécier la lenteur

Comme l’arbre, la tortue, qui vit sur Terre depuis 250 millions d’années, nous prouve qu’un modèle de lenteur peut également être durable et que pérennité n’est pas toujours synonyme d’accélération. Tout le règne végétal devient silencieux en hiver pour se préparer à accueillir le printemps. Un temps ralenti, figé, sans être mort pour autant. Dans nos vies trépidantes, les durées d’acceptation du silence se rétrécissent sans cesse.

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Pratiques martiales à Shangai

Pratiques martiales à Shanghai

L’art martial chinois est relié à toute une culture, c’est un héritage millénaire destiné à nous élever dans ce que nous sommes. Son origine remonte à plus de 4000 ans, et il est plus que jamais d’actualité au 21e siècle, parce que son but dépasse largement la notion du combat : c’est un outil pour la connaissance.
C’est inspirant de regarder celles et ceux qui en ont fait un chemin de vie.

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Maître Pu Bingru interprétant le simple fouet

Pu Bingru

Pu Bingru (1908 – 1998) fut la première disciple féminine de maître Yang Chengfu. Elle était une amie et une camarade de classe du professeur Cheng Man Ching lorsqu’ils étudiaient avec Ye Dami. Et c’est le père de Pu qui parraina le professeur Cheng pour qu’il devienne un disciple de Yang Chengfu en 1932.

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Lettrés et taijitu, encre sur papier, chinois XVIIIe siècle

Différencier le yin du yang

Dans tout notre corps, nous voulons que le yin et le yang soient clairement différenciés, mais c’est encore mieux lorsque nous pouvons avoir le yang (dur) et le yin (doux) qui s’entraident comme cela se fait lorsque les énergies sont maintenues de manière cyclique. Nous cherchons à éliminer les retournements brusques lors du passage d’une expression d’énergie à l’autre. Nous voulons éviter la dualité « combat ou fuite » et maintenir le potentiel du yin et du yang en continu, tout en différenciant clairement le yin du yang.

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