Bois

朚 mĂč se dresse, souple et fort, comme l’arbre qui tire sur sa sĂšve et ses racines pour s’Ă©lever, vers les hauteurs, pour dĂ©ployer ses branches qui remuent dans le vent.

朚 mĂč

Paysage dans une forĂȘt, dĂ©tail, paravent Ă  six feuilles en bois laquĂ©, PháșĄm PháșĄm Háș§u (1903-1995)
Paysage dans une forĂȘt, dĂ©tail, PháșĄm PháșĄm Háș§u

東æ–č生鱹
éąšç”Ÿæœš
朚生酞
酞生肝
肝生筋
筋生濃
è‚äž»ç›ź
ć…¶ćœšć€©ç‚ș玄
朹äșșç‚ș道
朹朰ç‚ș挖
挖生äș”摳
道生æ™ș
玄生焞
ç„žćœšć€©ç‚șéąš
朹朰ç‚ș朚
ćœšé«”ç‚ș筋
ćœšé«’çˆČ肝
朹è‰Čç‚șè’Œ
朹音ç‚ș角
朹èČç‚șć‘Œ
ćœšèźŠć‹•ç‚șæĄ
ćœšç«…ç‚ș盼
朹摳ç‚ș酾
朹濗ç‚ș怒
æ€’ć‚·è‚
æ‚Čć‹æ€’
éąšć‚·ç­‹
ç‡„ć‹éąš
é…žć‚·ç­‹
èŸ›ć‹é…ž

箠敏 SĂčwĂšn 5

Le bois se dresse, souple et fort, comme l’arbre qui tire sur sa sĂšve et ses racines pour s’Ă©lever, vers les hauteurs, pour dĂ©ployer ses branches qui remuent dans le vent.

時shĂ­ SaisonPrintemps昄chĆ«n
ClimatVent鱹fēng
Action de la saisonGĂ©nĂ©rer生shēng
äș”æ–čwǔ fāngCinq directionsQuadrant occidental東dƍng
星xÄ«ng PlanĂšteJupiter朚星
æ­Č星
mĂčxÄ«ng
suÏxīng
臟zĂ ng Organe pleinFoie肝gān
腑fǔ Organe creuxVĂ©sicule biliaire胆dǎn
äș”é«”wǔtǐCinq partiesMusculaire筋jÄ«n
脉mĂ iPouls En cordećŒŠxiĂĄn
è‰ČsĂš CouleurVert azurĂ©æ»„cāng
äș”èČwǔ shēng Cinq sonsCri昑hĆ«
音yÄ«n Cinq notesJue角juĂ©
竅qiĂ o Orificeƒil盼mĂč
èźŠć‹•biĂ n dĂČngMouvementSerrementæĄwĂČ
äș”焞wǔ shĂ©nCinq espritsHun魂hĂșn
äș”èȘŒwǔ zhĂŹCinq vouloirsColĂšre怒nĂč
äș”æŠź
èŻ
wǔ róng
huĂĄ
Cinq splendeurs
meilleure partie
OnglesçˆȘzhǎo
摳wùiSaveurAcide酾suān
NombreTrois侉sān
äș”æ¶Čwǔ yĂšCinq fluidesLarmes淚lĂši
ćŸ·dĂ©VertuHumanité仁rĂ©n
臭xiĂčOdeurRance 臊sāo
谷物gǔ wĂčGrainBlĂ© éșŠmĂ i
ç‰ČshēngAnimal domestiquePoulet雞jÄ«
Vue aérienne des fleurs de cerisier dans un jardin de thé de la ville de Zhangping, dans la province du Fujian, au sud-est de la Chine.
Vue aérienne des fleurs de cerisier dans un jardin de thé de la ville de Zhangping, dans la province du Fujian, au sud-est de la Chine.

Le caractĂšre 朚 montre un arbre avec le tronc, les branches et les racines. On peut y voir la poussĂ©e qui fait sortir de terre et croĂźtre l’arbre ou le vĂ©gĂ©tal : la jeune pousse 江 et ses racines; la force de l’Ă©lan, reprĂ©sentĂ©e par | le trait vertical, et la luxuriance des branches par le trait horizontal supĂ©rieur, s’appuient sur la richesse et la soliditĂ© des racines; les traits infĂ©rieurs bilatĂ©raux.

  • PositionnĂ© Ă  l’est (東 dƍng), le bois donne l’Ă©lan et fait jaillir; il pousse la plante au jour, hors de terre, sans cependant dĂ©raciner; il fait monter la sĂšve vigoureusement dans la fibre vĂ©gĂ©tale, jusqu’aux extrĂ©mitĂ©s des plan-tes et des arbres, les faisant pousser, prĂ©parant fleurs et fruits.
  • PliĂ©, il se redresse, comme une branche verte, vivante et souple; la rigiditĂ©, manque d’irrigation, est signe de mort.
  • Il excite et stimule, met en mouvement et remue comme les feuilles et les branches au vent (éąš fēng).
  • Il aime s’Ă©tendre et se dĂ©ployer, loin et sans obstacle, comme la vĂ©gĂ©tation qui pousse verticalement mais aussi se fraye un chemin et se rĂ©pand avec rapiditĂ©.
Représentation du cycle d'engendrement dans les cinq mouvements
  • Le bois (朚 mĂč) nourrit le feu (火 huǒ) : le bois engendre le feu.
  • Chaque printemps, le bois de la charrue ouvre et laboure la terre (㜟 tǔ) : le bois domine la terre.

Il est le foie (肝 gān) en ce sens que les souffles du foie sont analogues Ă  ceux du bois; leur fonctionnement de base est un Ă©lan puissant qui pousse vers le haut et vers l’extĂ©rieur, mais dont la force repose sur la richesse du sang et la capacitĂ© du foie Ă  le garder.

  • Le 隂 yÄ«n, le liquide sanguin, sert de fondation et de source au 陜 yĂĄng, la force des souffles : l’eau engendre le bois.
  • L’impulsion donnĂ©e aux circulations libĂšre les voies pour le sang du cƓur : le bois engendre le feu.

L’excĂšs de ce mouvement se traduit par le dĂ©chaĂźnement de colĂšre et de fureur, par l’emportement dans les parties hautes du corps, poitrine et tĂȘte, d’un sang et de souffles sous grande pression; ou encore par la congestion qui bloque le psychisme ci les circulations. A l’opposĂ© de la souplesse, rigiditĂ© et agitation gĂȘnent les mouvements musculaires et leur enlĂšvent force et prĂ©cision.

Capable de mettre en mouvement, le foie soutient les transports des liquides et nutriments de la rate : le bois domine la terre. Mais trop de force bouscule et affaiblit la rate, excite des remontĂ©es en contre-courant dans l’estomac.

肝者 gān zhě
Le foie
眷愔ä苿œŹ bĂ  jĂ­ zhÄ« běn
Est l’enracinement de la capacitĂ© d’arrĂȘt au point extrĂȘme
魂äč‹ć±…äčŸ hĂșn zhÄ« jĆ« yě
La demeure des Hun
ć…¶èŻćœšçˆȘ qĂ­ huĂĄ zĂ i zhǎo
Son éclat est aux ongles
ć…¶ć……ćœšç­‹ qĂ­ chƍng zĂ i jÄ«n
Sa profusion, dans le musculaire
ä»„ç”ŸèĄ€æ°Ł yǐ shēng xuĂš qĂŹ
Il est pour vivifier sang-et-souffles
慶摳酞 qĂ­ wĂši suān
Sa saveur est l’acide
ć…¶è‰Čè’Œ qĂ­ sĂš cāng
Sa couleur, le vert azur
æ­€ç‚ș陜䞭äč‹ć°‘陜
cǐ wĂ©i yĂĄng zhƍng zhÄ« shǎo yĂĄng
Il est le shaoyang au sein du yang
é€šæ–Œæ˜„æ°Ł tƍng yĂș chĆ«n qĂŹ
En libre communication avec les souffles du printemps
%d blogueurs aiment cette page :