Croissance

L’Ă©tĂ© poursuit le printemps, accomplit les promesses, fait apparaĂźtre les fruits et mĂ»rit les grains ; c’est 長 zhǎng, la croissance et l’achĂšvement de la poussĂ©e yang.

Le commencement du Tao, 1962, Hsiao Chin

長 zhǎng

æ­€ć€æ°Łä苿‡‰ cǐ xiĂ  qĂŹ zhÄ« yÄ«ng
Ainsi se conforme-t-on aux souffles de l’Ă©tĂ©
逊長äč‹é“äčŸ yǎng zhǎng zhÄ« dĂ o yě
La voie pour l’entretien de la croissance de la vie

L’Ă©tĂ© poursuit le printemps, accomplit les promesses, fait apparaĂźtre les fruits et mĂ»rit les grains ; c’est 長 zhǎng, la croissance et l’achĂšvement de la poussĂ©e yang ; elle soutient, par affinitĂ©, la vie ; on peut se coucher tard et se lever tĂŽt, car le soleil et la lumiĂšre rĂ©pandent leurs effets longuement.

Le vieillissement est l’envers de la croissance; il ne vient pas aprĂšs la croissance; il est l’ombre qui l’accompagne; croĂźtre, c’est vieillir; mais parce que la croissance est la tonalitĂ© majeure de la durĂ©e vitale, nous l’associons Ă  l’image heureuse de l’enfance et de l’adolescence…

Paul Ricoeur in Philosophie de la volonté

 RicƓur, Philos. de la volontĂ©,1949, p. 424.

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