Palais du labeur

Le palais du labeur, 拞漼 lĂĄo gƍng, est le huitiĂšme point du mĂ©ridien du pĂ©ricarde.

Le palais du labeur est le huitiĂšme point du mĂ©ridien du pĂ©ricarde

拞漼 láo gƍng

Le palais du labeur, 拞漼 lĂĄo gƍng, est le huitiĂšme point du mĂ©ridien du pĂ©ricarde.

Alias

éŹŒè·Ż guǐ lĂč
Chemin du revenant
éŹŒè°·: guǐ gǔ
Vallée du revenant
éŹŒçȘ– guǐ jiĂ o
Cave du revenant
äș”里 wǔ lǐ
Cinq internes
掌䞭 zhǎng zhƍng
Milieu de la paume

Propriétés

  • Point source, nature feu
  • Point racine (æœŹ:  běn)
  • Point d’entrĂ©e et de sortie
  • NeuviĂšme point des treize points des revenants

Commentaire

Point d'acupuncture laogong
抳 láo
fatigue, peine, mĂ©rite, exploit, prendre la peine de, rĂ©compenser, travailler,  travailler Ă  la lumiĂšre, la nuit, peiner, se fatiguer d’une maniĂšre extraordinaire
ćź« gƍng
palais, temple, ć•plusieurs appartements sous un mĂȘme toit漀

Il est le point de jaillissement, source (荄, YĂ­ng) de nature feu de son mĂ©ridien. De ce point part une branche interne ralliant le premier point du Triple RĂ©chauffeur. Ce point est connu pour ĂȘtre un point majeur de sortie du souffle, il peut donc ĂȘtre utilisĂ© pour l’harmoniser. On l’utilise dans la mĂ©thode de traitement par le Qi externe  (ć€–æ°”ç–—æł•: wĂ i qĂŹ liĂĄo fǎ), encore nommĂ©e transmettre le travail (揑抟: fā gƍng)  ou encore mĂ©thode de traitement par le travail du souffle (qĂŹ gƍng liĂĄo fǎ).

On peut considĂ©rer le palais du labeur comme le moyeu d’une roue autour duquel sept rayons convergent : le radius, le cubitus et les 5 doigts. Ce centre sensible, est un palais ouvert, une porte battante dans les deux sens. Il fonctionne Ă©nergĂ©tiquement comme une pompe. Il reçoit et aspire. Il restitue et renvoie en accĂ©lĂ©rant le mouvement de l’énergie.

La main est la rĂ©gion du corps la plus reprĂ©sentĂ©e dans notre conscience. C’est aussi le lieu du croisement des mĂ©ridiens yin et yang du bras. C’est ce qui explique l’intĂ©rĂȘt particulier du travail des mains dans les arts internes. Dans la pratique du qi gong, les mains doivent rester trĂšs dĂ©tendues et ouvertes.

Le Palais du labeur doit ĂȘtre ouvert et creux pour que le souffle puisse se propager dans la main et des doigts. Ce point a aussi un lien direct avec les Sources jaillissantes.

Dans la pratique des arts internes, l’ attention est portĂ©e sur ce point, ce qui permet ainsi de capter le souffle par chacune des paumes. Les paumes s’ouvrent et se ferment, comme si on respirait par le centre des mains, ce qui permet d’activer la circulation du souffle et du sang dans les extrĂ©mitĂ©s.

Dans les arts internes, tout changement au niveau des Sources jaillissantes,  par exemple un transfert de poids, a un effet immĂ©diat et direct qui se reflĂšte aux Palais du labeur. Ces quatre points situĂ©s aux mains et aux pieds doivent se connecter au Champ de cinabre pour que le corps et le souffle puisent ĂȘtre intĂ©grĂ©s et ainsi â€œunifier les trois cƓurs”.

Localisation

Il se situe Ă  l’endroit touchĂ© par le mĂ©dius flĂ©chit sur la paume de la main, entre les 2e et 3emĂ©tacarpiens, contre le 3e mĂ©tacarpien.

Indications

  • Disperse la chaleur perverse
  • Disperse et  rafraĂźchie le feu du cƓur
  • Calme l’esprit et ouvre les orifices
  • Fait circuler le sang
  • Harmonise l’estomac
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