Quatre livres

四書 sì shū

Les plus anciens textes datent de la dynastie Zhou et sont l’œuvre des devins, annalistes et scribes attachés aux différentes cours de cette dynastie.

  • Le Classique des documents contient des pièces d’archives et des scénarios de danses rituelles provenant surtout de la cour royale des Zhou, mais aussi de celle des Jin. Seule une moitié de ce classique est tenue pour authentique.
  • De la cour des Zhou proviennent aussi des chansons rituelles, auxquelles on a adjoint aux VIIIe – VIe siècle AEC des chansons populaires, réunies dans le Classique des vers.
  • Le milieu des différentes cours royales a aussi produit des annales notant les événements de façon très précise. Les seules à avoir subsisté sont celles du royaume de Lu, connues sous le nom de Annales des Printemps et Automnes (Chun qiu), ou Annales du royaume de Lu. Elles relatent, dans les parties conservées, des événements allant de 722 à 481.
  • La divination au moyen de tiges d’achillée, ou achilléomancie, est à l’origine du manuel de divination en usage à la cour des Zhou, connu sous le nom de Classique des mutations.

À partir du XIIIe siècle, l’étude des Quatre Livres était obligatoire pour les étudiants qui souhaitaient devenir fonctionnaires. Dans ce contexte les quatre livres font référence :

  • aux Entretiens de Confucius (論語 Lúnyǔ) ou Analectes,
  • au Mencius (孟 Mèngzǐ),
  • à la Grande Étude (大學 Dàxué),
  • à l’Invariable milieu (庸 Zhōngyōng).