Veillée de Noël
Nous sommes en 1940, en Allemagne, dans le stalag XII-D près de Trèves, Jean-Paul Sartre venait d’écrire Bariona ou le Fils du tonnerre, une pièce de théâtre inspirée du genre médiéval des Mystères. Des prêtres prisonniers demandent à Jean-Paul Sartre, prisonnier depuis quelques mois avec eux, de rédiger une petite méditation pour la veillée de Noël. Sartre, l’athée, le critique de l’aliénation religieuse, accepte, et offre à ses camarades ces quelques lignes magnifiques.