La merveille qu’est la vie elle-même

Portrait de Constantin Brancusi

l y a un grave malentendu au départ. Les gens ne reconnaissent pas la merveille qu’est la vie elle-même, ce globe terrestre qui tourne dans le chaos et les entraîne dans son cours à travers les âges. Ce qui manque aux hommes de notre temps, c’est la dimension cosmique, ce sentiment de l’aventure de l’esprit, au-delà de la réalité apparente.

Mara étreignant la roue des réincarnations

Mara, le Seigneur du Mort et des Désirs, éteignant la Roue des réincarnations, Dazu

Ce bas-relief de 8 mètres parmi les sculptures rupestres de Dazu représente Mara, le Seigneur de la mort et des désirs, étreignant la roue des réincarnations.
La grande roue des renaissances résume la doctrine bouddhiste du karma : un cycle sans fin de réincarnation dans des formes de vie supérieures ou inférieures selon ses actes passés. Dans cette sculpture, le démon Mara, personnifiant l’existence, tient la roue entre ses mâchoires et ses bras. La roue est soutenue par un fonctionnaire personnalisant la cupidité, un soldat, mal, un singe, la folie et une femme, la luxure. Six rayons émanent de la roue, signifiant que l’illumination, le but de toute pratique bouddhiste, permet au chercheur d’échapper au cycle éternel de la naissance et de la mort.

Sarcophage de Shi Jun

Mur Est du Sarcophage de Shi Jun et Wiyusi -Shi Jun et sa femme traversent le pont Chinvat pour être reçus au paradis, dessin.

La tombe du chef de la communauté sogdienne Shǐjūn (décédé en 579) et de son épouse a été retrouvée en 2003 dans la banlieue nord de Xī’ān. Les scènes religieuses des reliefs sont considérées comme une version extrêmement bien informée des textes zoroastriens.