Le renforcement interne dans le taijiquan malais

Poussée des mains avec le maître de taiji quan malaisien Lee Bei Lai

Nigel Sutton témoigne de la Voie de maître Lee Bei Lai. La volonté de maître Lee de mettre son art à l’épreuve était légendaire. Des étudiants et des pairs racontent qu’il a accepté des défis dans des cafés bondés, devant sa porte d’entrée et dans la salle d’entraînement de ses rivaux. Il a travaillé comme guide touristique pendant une grande partie de sa vie, et partout où il allait, il recherchait également d’autres artistes martiaux pour mettre son art à l’épreuve. Une telle attitude fait également partie intégrante du processus de développement dans l’apprentissage et le raffinement de la « force interne ».

Le souffle coule dans le champ de cinabre

Libellule au lotus, 1954, Zheng Manqing

氣沉丹田 qì chén dāntián est l’un des aphorisme les plus connu du taijiquan. Comme souvent avec les aphorismes du taijiquan, il importe de comprendre qu’il ne s’agit pas d’une injonction, ni d’une méthode, mais de l’énoncé d’un résultat. La méthode, elle, relève traditionnellement de l’enseignement oral.