Douze méridiens distincts

十二別 shí èr jīng bié

Le réseau des méridiens

Les méridiens distincts se séparent des douze méridiens réguliers dans les quatre membres, traversent les parties profondes des 臟腑 zàngfǔ et repartent vers la surface du corps pour émerger au niveau de la nuque et du cou. Les méridiens distincts de nature yáng se séparent de leurs propres méridiens réguliers et, après avoir parcouru l’intérieur du corps, rejoignent chacun le méridien de départ ; les méridiens distincts de nature 陰 yīn suivent un tracé similaire pour, après s’en être séparés, rejoindre le méridien yáng régulier, qui s’accorde ainsi dans l’union profondeur-surface. Les méridiens distincts ont pour fonction principale de garantir la continuité surface-profondeur et par le fait qu’ils sont capables d’atteindre certains organes (機關 jīguān) et régions du corps — à la différence des méridiens réguliers qui en sont incapables — de relayer et de prolonger leur action.

Les douze méridiens distincts, se distribuant à partir des douze méridiens réguliers un peu au-dessus des coudes et des genoux, forment du la sorte autant de branchements distincts. A partir de ces branchements appelés séparation (離 lí), ils entrent (入 rù) à l’intérieur du corps, circulant en profondeur dans les tissus de l’organisme et dans les zàngfǔ; finalement, ils remontent vers la surface pour sortir (齣 chū) au niveau du visage dans la région centrale, où les méridiens distincts yáng rejoignent les méridiens yáng d’origine dont ils sont issus et où, de la même façon, les méridiens distincts 陰 yīn rejoignent les méridiens distincts yáng dans une relation surface-profondeur (表裡 biǎo lǐ). Ces convergences sont nommées union harmonieuse (和 hé). Les caractéristiques de la distribution des douze méridiens distincts peuvent être décrites en quatre mots : séparation (離 lí), entrée ( 入 rù ), sortie (齣 chū) et union ou réunification (和 hé). Les six paires de combinaison surface-profondeur sont appelées les six unions ( (六和 liù hé) ), terme également utilisé par le 易經 yì jīng et en 風 fēng shuǐ.

Le corps qui dessine, 1976, Lee Kun-yong, photographie de Sung Neung-kyung
Le corps qui dessine, 1976, Lee Kun-yong, photographie de Sung Neung-kyung

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