ç„ shĂ©n
é°éœDans la philosophie chinoise, le yin et le yang sont deux ca... MoreäžæžŹèŹäčç„ç„ shĂ©n : divinitĂ©, dieu, Dieu, esprit, expression, air, ... More
Chapitre 66 du Suwen
Ce que le yin~yang ne peut sonder (æžŹ cĂš), ce sont les espritsç„ shĂ©n sont les puissances cĂ©lestes qui permettent Ă ch... More.
Dans les textes mĂ©dicaux, la notion d’esprits est employĂ©e Ă plusieurs niveaux, dĂ©terminĂ©s par le contexte. Il s’agit de distinguer soigneusement ces variations dans l’interprĂ©tation, tout en gardant leur rattachement Ă un sens fondamental commun.
ć ç„ yuĂĄn shĂ©n
En tant qu’extĂ©rieurs Ă l’ĂȘtre, les esprits sont les puissances cosmiques, cĂ©lestes, originelles, qui permettent Ă chaque phĂ©nomĂšne vivant de dĂ©buter et dĂ©rouler la chaĂźne des changements et transformations qui composent son existence. Les esprits manifestent l’ordre naturel de la vie dans le cosmos, qui se voit par exemple dans l’alternance rĂ©guliĂšre des quatre saisonsLes ćæ sĂŹ shĂ sont les souffles du ciel se manifestant... More, du jour et de la nuit, dans la modĂ©ration du ventéąš fÄng est la mise en mouvement, le souffle qui rĂ©veille... More et de la pluie ⊠Ces manifestations harmonieuses s’offrent Ă notre intelligence comme un exemple et un modĂšle pour la conduite de notre propre vie.
Ces mĂȘmes puissances se rendent prĂ©sentes dans un corpsé« tÇ : corps, forme, santĂ© èș« shÄn : corps, corporel, ... hum par elle-mĂȘmes et par le fait de l’homme.
çČŸç„ jÄ«ng shĂ©n
Les esprits investissent une vie humaine dĂšs les dĂ©buts de sa formation, au stade fĆtal, car la subtilitĂ© des essences propres Ă la nature humaine attire et accueille les esprits vitaux.
ç„æ shĂ©n mĂng

Ces esprits apportent la lumiĂšre, la possibilitĂ© d’intelligence et de comprĂ©hension qui donne sa spĂ©cificitĂ© au cĆurćż xÄ«n est un organe yÄ«n appartenant Ă lâĂ©lĂ©ment feu... More humain et lui confĂšre conscienceLa conscience dĂ©signe originellement un savoir partagĂ© (le... More et discernement;
Par sa conduite, un homme fait venir Ă lui et en lui les esprits, ou les rejettent. Celui qui se garde dans le calme et l’Ă©quilibre, sans dĂ©sirs ni passions qui troublent le cĆur et obscurcissent l’entendement, est de plus en plus Ă©clairĂ© par les esprits, en contact avec la nature des choses et l’ordre du monde; il et sage et avisĂ©, se conduit d’autant mieux et s’emplit encore davantage d’esprits.
On peut concevoir ces esprits comme les puissances cĂ©lestes, extĂ©rieures Ă l’homme, mais non Ă©trangĂšres Ă lui du fait de sa nature mĂȘme, qui viennent l’habiter, qui rĂ©sident dans son cĆur libre de soucis et libre de tout dĂ©sir. On peut les concevoir comme un « Ă©tat d’esprit », comme la maniĂšre dont ma personne, le soi, se forme; comme la façon dont mon cĆur – qui est esprit, mental, affectivitĂ©, intelligence – agit et rĂ©agit avec une intelligence qui est spirituelle et pas simplement logique ou rationnelle.
On peut alors dire que les esprits qui sont en mon cĆur sont en moi, qu’ils sont mon cĆur et qu’ils sont moi; ou encore que je est mon cĆur . Si je deviens ce que je suis destinĂ© Ă ĂȘtre, par nature, alors je deviens esprit ou semblable aux esprits, puisque, par nature, les esprits viennent dans un humain et donnent la lumiĂšre Ă son cĆur pour qu’il puisse conduire sa vie selon l’ordre naturel.

On peut alors parler de la qualitĂ© du cĆur, de la vie personnelle, en terme d’esprits, considĂ©rer s’ils sont Ă©clairĂ©s ou entĂ©nĂ©brĂ©s, prĂ©sents ou absents, capables ou non de soutenir et guider les mouvements et activitĂ©s rĂ©gulĂ©s des soufflesLes souffles,æ°Ł qĂŹ, animent les formes, qu'ils informent e....
ćż xÄ«n
Les esprits, considĂ©rĂ©s comme l’un des cinq espritsäșç„ wÇ shĂ©n indique que les esprits sont Ă considĂ©rer... More, peuvent mĂȘme reprĂ©senter le fonctionnement du cĆur, comme l’un des cinq organes pleinsäșé« wÇ zÄng ćžæ°
èè±ĄäœćŠLâEmpereur
Comme..., fonctionnement qui concerne beaucoup l’Ă©quilibre affectif et mental. On peut mĂȘme parler d’excĂšs ou d’insuffisance des esprits, pour parler d’un excĂšs ou d’une insuffisance dans les activitĂ©s des souffles du cĆur.
èĄæ°Ł xuĂš qĂŹ
Ce qui est dans le cĆur, ce qui est moi, se rend prĂ©sent partout dans l’ĂȘtre par la circulation du sangLe sang, èĄ xuĂš, est gouvernĂ© par le cĆur, emmagasinĂ© p... More et est perceptible par la prise des pouls. Les esprits d’une vie particuliĂšre s’appuient sur les essences qui donnent forme Ă cette vie, tel le sang. C’est pourquoi ils sont aussi tributaires des essences et des souffles renouvelĂ©s par l’alimentation.
ćŸç„è æ
Chapitre 13 du Suwen
怱ç„è äșĄ
PossĂ©der (ćŸ dĂ©) les esprits, c’est le resplendissement (æ chÄng) de la vie. Perdre (怱 shÄ«æż : humide, mouillĂ©, moite, imbibĂ© d'eau) les esprits, c’est l’anĂ©antissement (äșĄ wĂĄng).
L’harmonie de sang et souffles reflĂšte l’harmonieux fonctionnement de tous les organes. Quand ils opĂšrent normalement, le cĆur est nourri d’Ă©quilibre et d’harmonie, ce qui lui permet de mieux recevoir les esprits et leur lumiĂšre qui Ă©claire le mental et la conduite. Le cĆur pulse dans tout l’organisme un sang bienfaisant, plein de la prĂ©sence des esprits; ce qui fait que toutes les parties de l’ĂȘtre se conduisent selon l’ordre naturel; la reconstruction opĂšre parfaitement et la dĂ©fense est Ă son comble. Ainsi peut-on dire que les esprits sont les souffles corrects de l’homme, puisque c’est leur prĂ©sence en moi – ou la façon dont je me rends semblable Ă eux – qui fait que les souffles sont comme ils doivent ĂȘtre, authentiquement. Les maladies ne peuvent alors pas s’installer, ni celles venant de l’extĂ©rieur, ni celles dues Ă des dĂ©sordres Ă©motionnels internes.

ćżxÄ«n : cĆur, pensĂ©e, esprit, intention Moreć·ćç„ć»
Chapitre 71 du Lingshu
ç„ć»ćæ»çŁ
Si le cĆur est atteint, les esprits s’en vont, et quand les esprits s’en sont allĂ©s, c’est tout simplement la mort.
æ é€ç„è ïŒćż ç„ćœąäčè„çŠïŒæŠźèĄèĄæ°ŁäčçèĄ°ă
Chapitre 26 du Suwen
èĄæ°Łè ïŒäșșäčç„ïŒäžćŻäžèŹčé€ă
VoilĂ pourquoi pour entretenir la vie des esprits (é€ç„ yÇng shĂ©n), il est nĂ©cessaire de connaĂźtre l’Ă©tat de rĂ©plĂ©tion ou d’Ă©maciation du corps, la montĂ©e en puissance ou le dĂ©clin du sang et des souffles de la nutrition et de la dĂ©fense. Le sang et souffles (èĄæ°Ł xuĂšèĄ xuĂš : sang qĂŹ), c’est les esprits de l’homme; on ne peut pas ne pas faire trĂšs attention Ă leur entretien.
Le dĂ©part des esprits signifie la mort (æ» sÇ) et peut s’entendre Ă plusieurs niveaux. Si l’on considĂšre les esprits comme :
- les souffles du cĆur et son fonctionnement, l’arrĂȘt cardiaque est la mort.
- ce qui, depuis l’origine, permet le dĂ©roulement de ma vie, leur dĂ©part est rupture ou Ă©puisement de la dotation originelle, la mort.
- moi qui me modĂšle sur le ciel, la mort est le dĂ©part vers le ciel de cette partie de moi, que l’on peut appeler esprits, esprits vitaux, ou mĂȘme Ăąmes é hĂșn, qui deviennent aprĂšs la mort les mĂąnes glorieux.
- ce qui donne accĂšs Ă la rĂ©alitĂ© des choses, procure l’intelligence de la vie, leur absence est l’obscurcisse-ment du mental, la dĂ©raison, la folie. L’homme peut alors survivre en son corps, mais sans rĂ©aliser ce qui fait de lui vraiment un homme : un cĆur qui bat au rythme de l’univers et le fait compagnon de la voie du ciel.
