èȘ zhĂŹ
Le caractĂšre ćż zhĂŹ se compose de ćżxÄ«n : cĆur, pensĂ©e, esprit, intention More, le cĆurćż xÄ«n est un organe yÄ«n appartenant Ă lâĂ©lĂ©ment feu... More, surmontĂ© de 棫 c’est-Ă -dire une jeune pousse 江 qui sort de terreć tÇ, reprĂ©sente le support, le milieu fĂ©cond qui reço... More â. Ă partir d’une base solide, la plante va croĂźtre et grandir, tirant continuellement de ses racines de quoi dĂ©velopper tronc et branches.
- ćż zhĂŹ
- ambition, idéal, annale
- ćż xÄ«n
- cĆur, pensĂ©e, esprit, intention
- 棫 shÏ
- lettré, soldat, sous-officier, homme célibataire, gentilhomme, gentleman
- 江 chÚ
- germe, 45e radical
Les éšéŠ bĂčshÇu sont des radicaux. La table des 214 radi...
Dans les texte classiquesClassique ou Canon, dĂ©signe en Chine les ouvrages dont le c... More d’avant l’Ăšre chrĂ©tienne, le caractĂšre ćż zhĂŹ signifie l’intention qui se dĂ©veloppe en soi, son sentiment, sa dĂ©termination, son but; c’est aspirer Ă un idĂ©al, Ă un dĂ©sir, tendre vers un but, une ambition. C’est aussi perpĂ©tuer la mĂ©moireLa mĂ©moire permet d'enregistrer des informations venant d'e... More de quelque chose, par exemple par des Ă©crits, des mĂ©moires, car l’inscription dans la durĂ©e est implicite dans la notion : on ne peut pas parler d’un vouloirćż zhĂŹ signifie l'intention qui se dĂ©veloppe en soi, son ... sans une certaine constance, sans la persistance d’une idĂ©e, d’un dĂ©sir, d’une pensĂ©e.
L’impulsion premiĂšre, qui permet le dĂ©but d’une vie et en donne les caractĂ©ristiques, vient du ciel. C’est la nature propre, qui dĂ©finit une vie particuliĂšre et la qualifie pour un devenir en fonction des capacitĂ©s dĂ©posĂ©es en elle Ă l’origine. Le vouloir du ciel est la destinĂ©e inscrite dans chaque nature propre. Un homme connaĂźt le vouloir du ciel en prenant conscienceLa conscience dĂ©signe originellement un savoir partagĂ© (le... More, en et par son cĆur (ćż xÄ«n), toujours plus profondĂ©ment, de l’ordre naturel en soi et dans l’univers, et en orientant correctement son propre vouloir grĂące Ă l’intelligence Ă©clairĂ©e qui rĂ©sulte de la prĂ©sence des espritsç„ shĂ©n sont les puissances cĂ©lestes qui permettent Ă ch... More.
Si l’orientation est juste, le vouloir est le contraire des dĂ©sirs qui Ă©garent et des passions. Si l’orientation est mauvaise, manque de fermetĂ© dans son adhĂ©sion Ă l’ordre naturel, le vouloir est la force, l’impulsion donnĂ©e aux passions et dĂ©sirs.
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Les soufflesLes souffles,æ°Ł qĂŹ, animent les formes, qu'ils informent e... soutiennent l’expression du vouloir; mais le vouloir guide les souffles, influence leurs mouvements selon sa qualitĂ©, permet leur concentration ou leur dissipation.

äșç„ wÇ shĂ©n
Pour la mĂ©decine traditionnelle chinoiseLa mĂ©decine traditionnelle chinoise est une mĂ©decine non c... More, le vouloir (ćż zhĂŹ) est celui des cinq espritsäșç„ wÇ shĂ©n indique que les esprits sont Ă considĂ©rer... More liĂ© aux reinsèŸshĂšn fait partie des organes pleins, il est reliĂ© Ă la..., c’est-Ă -dire la participation des souffles de l’eauæ°Ž shuÇ est la source de vie ; docile, elle se prĂȘte Ă t... More dans l’Ă©laboration et le fonctionnement de la conscience et du mental.
L’association du vouloir avec l’eau et les reins, en mĂ©decine, rend bien compte de ce lien Ă l’origine ainsi que de la continuitĂ©Le principe de continuitĂ© pose que, dans la nature, les cho... More dans le dĂ©roulement de la vie, en fonction de cette origine.
Les reins sont le rapport constant Ă l’origine, le ciel antĂ©rieur; ils sont aussi le fondement de toutes les manifestations yin et yang dans les diffĂ©rents organes, ces derniĂšres dĂ©pendant des reins pour leur force et leur durĂ©e.
Les reins sont la mĂ©moire de l’origine, permettant ainsi la perpĂ©tuation de la vie et le maintien de l’identitĂ©, ainsi que le passage Ă la postĂ©ritĂ© et au ciel postĂ©rieur.
äșćż wÇ zhĂŹ
Cependant, seul un cĆur vide, impassible, peut garder l’ĂȘtre dans la direction de son dĂ©veloppement naturel. S’il est troublĂ© par les Ă©motions, c’est un dĂ©rĂšglement des cinq vouloirsäșćż wÇ zhĂŹ s'exprime aussi en cinq; son unitĂ© de voulo....
Le vouloir, dans les textes mĂ©dicaux, se comprend Ă diffĂ©rents niveaux selon le contexte. Il peut ĂȘtre :
- l’esprit liĂ© eux reins, dans leur relation Ă l’origine et Ă la continuitĂ© ;
- une simple expression du fonctionnement de l’organe reins, on peut alors parler d’excĂšs ou d’insuffisance du vouloir, pour signifier le bon ou le mauvais fonctionnement des reins ;
- l’intention qui se dĂ©veloppe dans le cĆur et qui devient la tournure mĂȘme de l’esprit, le fondement de la pensĂ©e ;
- la disposition intĂ©rieure (souvent en couple avec le propos dans l’expression ćżæ zhĂŹ yĂŹ) qui oriente et commande la vitalitĂ© ;
- les dĂ©sirs et passions qui dĂ©sorientent l’esprit et perturbent la vitalitĂ©.
Pour bien entretenir sa vie, l’homme doit s’adapter aux circonstances, dans son corpsé« tÇ : corps, forme, santĂ© èș« shÄn : corps, corporel, ... aussi bien son mental. Son orientation intĂ©rieure varie donc avec les saisons et les circonstances : il est libĂ©ral avec le printempsæ„ chĆ«n, le mouvement qui porte Ă la rencontre les uns de... et rigoureux avec l’automneç§ qiĆ« manifeste le dĂ©clin du yang et la naissance du yin..., sans changer sa fidĂ©litĂ© Ă sa nature propre. Son composĂ© sangLe sang, èĄ xuĂš, est gouvernĂ© par le cĆur, emmagasinĂ© p... More et souffles varie ainsi Ă©galement pour maintenir sa parfaite santĂ©.