嘑 hū
- 在聲為呼 zài shēng wèi hū
- Dans les sons, c’est le cri
Le cri, aigu, bruyant, provoqué par l’air pulsé au-dehors, comme lors de l’expiration, est un vent sonore que l’on souffle au-dehors, particulièrement en cas d’effort, celui de la naissance comme celui d’un violent exercice musculaire.
Le caractère 嘑 hū, cri, joint 口 kǒu la bouche à une émission forte de la voix , un appel, une proclamation, un ordre. C’est pulser l’air hors de la bouche pour expirer ou pour crier.
L’expiration est une sortie. Les souffles yang capables de pousser vers le haut et l’extérieur dominent dans ce temps de la respiration. L’expiration vient du poumon, mais le foie aide ce mouvement.
Quand les souffles du bois dominent dans la poitrine, ils impulsent leur mouvement propre aux souffles qui s’y conjoignent, influençant leur harmonie de telle sorte qu’ils jaillissent avec puissance et résonnent comme cri.
Les très jeunes enfants crient beaucoup, de tout le jour sans s’enrouer, car les souffles du commencement sont forts en eux; la poussée vitale est impétueuse en leur organisme.
Le nouveau-né crie; il s’ouvre à la vie. Sa mère, qui s’efforce de l’expulser, crie aussi.
Quand les souffles du foie sont sollicités de manière particulière, l’harmonie des souffles du corps, réalisée dans la poitrine, résonne comme un cri. Ainsi quand un violent effort musculaire est demandé ou quand on a besoin de manifester son courage ou d’inciter au combat, de stimuler l’ardeur guerrière.
En cas d’excès, les cris devient pathologiques, comme ceux poussés dans la colère ou la folie furieuse, ou provoqués par la douleur intense due à un blocage dans les circulations des souffles. Ce sont des hurlements agressifs et sans autre signification que la violence qui les porte. Comme pour la vue dans les organes des sens, le cri est celui des Cinq sons qui va le plus loin, qui sert à appeler, interpeller, héler.