Qi Gong des mémoires antérieures
Selon l’enseignement du Dr. Oscar Salazar
Ce qì gong est un enchaînement postural de mudras. Chacune des phases active une partie du corps ou le corps en entier dans une attitude universelle et archétypale. Le geste est transformateur, il permet de se libérer des conditionnements. Ce qì gong permet le nettoyage des mémoires cellulaires.
Il se pratique les yeux fermés. On entre dans une respiration de plus en plus longue et profonde, on descend dans le souffle en ayant conscience du corps et de sa posture. La respiration est inversée. On regarde avec le troisième œil. Faire au moins 5 respirations dans chaque position. Ne pas oublier que les effets de la pratique sont déterminés par le degré de tranquillité.
- Pieds écartés de la largeur des épaules, langue au palais, bras un peu écartés du corps, paumes tournées vers l’avant, doigts détendus.
- Faire un demi-cercle devant avec les mains, au niveau du Champ de cinabre inférieur, paumes tournées vers le sol, doigts dirigés les uns vers les autres, en inspirant l’énergie de la terre, revenir sur le côté 2 à 3 fois, arrivées sur les côtés les mains partent un petit peu sur l’arrière comme pour prendre un appel ; terminer devant et faire quelques respirations en absorbant le « minéral » ; amorcer le mouvement avec les petits doigts de façon à laisser les aisselles vidées, les genoux sont un peu fléchis.
- Inspirer et détendre les bras et les poignets qui montent au niveau des épaules, bras un peu pliés, épaules détendues, genoux un peu plus fléchis, aucun effort physique, on tire simplement l’énergie de la terre avec le bout des doigts, penser à faire le nettoyage des mauvaises pensées, les émotions perturbatrices s’éloignent par le bout des doigts, coudes dirigés vers la terre sans fermer les aisselles.
- Redescendre les mains comme dans 2, et tendre les genoux, tourner les mains, joindre les petits doigts (concentration sur méridien du cœur) et monter les bras un peu fléchis, paumes vers le ciel, mains à hauteur des épaules, en fléchissant un peu les genoux, geste d’offrande de l’énergie de la terre, l’énergie monte du Champ de cinabre au cœur.
- Faire avec les mains « la fleur de lotus » à hauteur du visage, pouces joints, petits doigts joints, envoyer la respiration à l’intérieur de la fleur, le souffle va dans la fleur à l’expiration pour l’animer, quand on sent des palpitations, quand le qì fait vibrer les mains :
- Monter la fleur de lotus à hauteur du troisième œil, sentir le troisième œil au milieu de la fleur en expirant, revenir en inspirant.
- Monter la fleur au-dessus de la tête en l’ouvrant au maximum et en tendant les genoux, ils restent débloqués, lâcher les petits doigts puis les pouces.
- Placer les paumes tournées vers le ciel, les doigts dirigés les uns vers les autres, absorption de l’énergie du ciel par les Palais du labeur jusqu’au Champ de cinabre à l’inspiration, à l’expiration l’énergie descend jusqu’aux Sources jaillissantes ; à l’inspiration suivante, il y a un double mouvement de l’énergie : des paumes vers le Champ de cinabre, du Sources jaillissantes vers le Champ de cinabre (on prend donc aussi de l’énergie de la terre par les Sources jaillissantes.) ; à l’expiration, le double mouvement repart du Champ de cinabre.
- Descendre lentement les bras sur les côtés en inspirant, prendre l’énergie de la terre ; continuer la descente jusqu’à « embrasser l’arbre », genoux pliés, Palais du labeur face au Champ de cinabre ; expiration : des Palais du labeur au Champ de cinabre ; inspiration : du Champ de cinabre aux Palais du labeur en passant par les bras. Penser au « petit homme » du Champ de cinabre qui se réveille et est content de s’ouvrir à la vie.
- Poser les mains sur le Champ de cinabre en tendant les genoux, en enlevant la langue du palais, puis le masser, et penser qu’on va sentir, caresser ce « petit homme » ; enlever la langue du palais, faire l’eau céleste, l’avaler en trois fois pour laver, purifier, faire croître le « petit homme », masser neuf fois dans le sens péristaltique.
- Serrer les jambes, ouvrir lentement les yeux, monter le regard, regarder à l’infini et ramener le regard.
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