Homo sum

Les Chants du crépuscule, Les Contemplations, encre, plume, crayon, papier, entre 1882 et 1883, Gustave Fraipont

Les Contemplations constituent une œuvre majeure dans l’œuvre de Victor Hugo. L’auteur exprime dans ce recueil le processus d’englobement du monde dans les mots. Le poète, considéré comme sujet lyrique, réfléchit en lui bonheur et misère, infini et mort, grandeur et cataclysme.

Contemplations

Angelot, détail de la La fontaine de Trevi

Victor Hugo exprime dans Les Contemplations le processus d’englobement du monde dans les mots. Le poète, considéré comme sujet lyrique, réfléchit en lui bonheur et misère, infini et mort, grandeur et cataclysme.

En apprécier la lenteur

Grand vase en bronze patine et argente japon, epoque meiji (1868-1912), détail

Comme l’arbre, la tortue, qui vit sur Terre depuis 250 millions d’années, nous prouve qu’un modèle de lenteur peut également être durable et que pérennité n’est pas toujours synonyme d’accélération. Tout le règne végétal devient silencieux en hiver pour se préparer à accueillir le printemps. Un temps ralenti, figé, sans être mort pour autant. Dans nos vies trépidantes, les durées d’acceptation du silence se rétrécissent sans cesse.

La contemplation dans les textes taoïstes

Bouddha Shakyamuni, en pierre calcaire finement sculptée, dynastie Tang

Pour pouvoir retracer l’histoire des pratiques contemplatives, nous devons d’abord être en mesure de définir ce que nous entendons par contemplation. Les praticiens modernes préfèrent généralement utiliser des termes à la mode comme la pleine conscience, souvent définis comme une conscience consciente et une acceptation sans jugement. Bien que cela puisse bien fonctionner pour certaines formes de pratiques, pour une étude plus historique, nous devons nous fier aux termes, définitions et contexte taoïstes et bouddhistes chinois.

Du bonheur et de la vertu

Aristote, dans L’Éthique à Nicomaque, montre qu’il y a une vérité du désir; le désir a une fin. La morale n’est pas affaire de «valeurs», mais de bien propre à l’homme, susceptible d’être connu par la raison qui examine la fin naturelle des êtres