Cri

昑 hĆ« est un vent sonore que l’on souffle au-dehors, particuliĂšrement en cas d’effort, celui de la naissance comme celui d’un violent exercice musculaire.

昑 hĆ«

朹èČç‚șć‘Œ zĂ i shēng wĂši hĆ«
Dans les sons, c’est le cri

Le cri, aigu, bruyant, provoquĂ© par l’air pulsĂ© au-dehors, comme lors de l’expiration, est un vent sonore que l’on souffle au-dehors, particuliĂšrement en cas d’effort, celui de la naissance comme celui d’un violent exercice musculaire.

Le caractĂšre 昑 hĆ«, cri, joint 揣 kǒu la bouche Ă  une Ă©mission forte de la voix , un appel, une proclamation, un ordre. C’est pulser l’air hors de la bouche pour expirer ou pour crier.

L’expiration est une sortie. Les souffles yang capables de pousser vers le haut et l’extĂ©rieur dominent dans ce temps de la respiration. L’expiration vient du poumon, mais le foie aide ce mouvement.

Quand les souffles du bois dominent dans la poitrine, ils impulsent leur mouvement propre aux souffles qui s’y conjoignent, influençant leur harmonie de telle sorte qu’ils jaillissent avec puissance et rĂ©sonnent comme cri.

Les trĂšs jeunes enfants crient beaucoup, de tout le jour sans s’enrouer, car les souffles du commencement sont forts en eux; la poussĂ©e vitale est impĂ©tueuse en leur organisme.

Le nouveau-nĂ© crie; il s’ouvre Ă  la vie. Sa mĂšre, qui s’efforce de l’expulser, crie aussi.

Quand les souffles du foie sont sollicitĂ©s de maniĂšre particuliĂšre, l’harmonie des souffles du corps, rĂ©alisĂ©e dans la poitrine, rĂ©sonne comme un cri. Ainsi quand un violent effort musculaire est demandĂ© ou quand on a besoin de manifester son courage ou d’inciter au combat, de stimuler l’ardeur guerriĂšre.

Cri intérieur, 2016, fusain sur toile de Hom Nguyen
Cri intérieur, 2016, fusain sur toile de Hom Nguyen

En cas d’excĂšs, les cris devient pathologiques, comme ceux poussĂ©s dans la colĂšre ou la folie furieuse, ou provoquĂ©s par la douleur intense due Ă  un blocage dans les circulations des souffles. Ce sont des hurlements agressifs et sans autre signification que la violence qui les porte. Comme pour la vue dans les organes des sens, le cri est celui des Cinq sons qui va le plus loin, qui sert Ă  appeler, interpeller, hĂ©ler.

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