Tung Ying Chieh interprète le début de la forme lente

董英杰 Dǒng Yīngjié 1898 – 1961
Né à Xingtai, intelligent et studieux, Tung Ying Chieh s’appliqua vivement à la poésie, à la calligraphie et à la peinture. Étant en mauvaise santé lors de sa jeunesse, son grand-père invita un ami pour lui apprendre le taijiuan. Il s’agissait de Lau Ying Chow, un ancien spécialiste des arts martiaux qui, dû à son âge avancé, pouvait seulement lui donner les leçons verbalement. Après quelques mois, Li Zeng Kui, le meilleur élève de M. Lau, lui enseigna la forme complète des Treize postures. Un an plus tard, M. Lau présenta Tung à Li Xiang Yuan (style Wu/Hao) en lui recommandant de s’agenouiller pour lui demander de devenir son disciple. Après quelques années de pratique diligente, Tung s’était amélioré au point que M. Li le renvoya chez lui pour pratiquer d’avantage. Il était maintenant plus fort, son état de santé grandement amélioré.

Tung Ying Chieh excellait dans les arts littéraires et dans les arts martiaux. Quand il connut Yang Chengfu (1883-1936), il quitta sa ville natale pour obtenir de lui les connaissances approfondies du Ttaijiquan. Lorsqu’il apprit que Yang n’enseignait qu’aux membres de sa propre famille, il lui demanda alors comment Yang lui-même avait pu étudier auprès de Chen Ka Kau. Le voyant si ardent, Yang accepta alors de lui enseigner. Encore une fois, il devint un élève passionné.

Comme tant d’autres Maîtres renommés du Tai Chi qui partaient pour le sud de la Chine pendant la deuxième guerre mondiale, Tung alla s’installer à Hong Kong en 1939 où il enseigna le style Yang.

Par sa recherche indépendante ainsi que de pair avec Yang, il contribua d’importants éléments au développement du Tai Chi Chuan que l’on connu éventuellement sous le style Tung.

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