難經 nánjīng
Le nánjīng est un des classiques les plus anciens de la médecine traditionnelle chinoise. Il daterait de l’époque des royaumes combattants et son auteur présumé serait 秦越人 Qín Yuèrén (407-310 AEC ?).
Un essai de datation du Classique des difficultés par comparaison au Classique interne de l’empereur Jaune, montre que l’œuvre ne pourrait pas remonter au-delà du IIIe siècle de notre ère et aurait été rédigée par un ou plusieurs médecins inconnus au début du IIIe siècle quelques temps après la partition du Huángdì nèijīng en sùwèn et língshū.
Les manuscrits de Mawangdui semblent valider cet essai, surtout que le nánjīng ne peut avoir été écrit avant le Huángdì nèijīngen sùwèn et língshū. dont il explique en six chapitres, les 81 passages délicats. Les six chapitres sont :
- le livre I qui aborde en 22 difficultés la sphygmologie ;
- le livre II : 7 difficultés sur les méridiens (jingmai) ;
- le livre III : 18 difficultés sur Organes et entrailles ;
- le livre IV : 14 difficultés sur les pathologies ;
- le livre V : 7 difficultés sur les points shu ;
- le livre VI qui termine en 13 difficultés sur les techniques de l’acupuncture.
Question : Neijing parle des “huit réunions”. Où se trouvent-elles ? A quoi servent-elles ? Réponse : Le lieu de réunion de l’énergie des 6 entrailles se trouve au point Milieu de l’estomac du vaisseau conception.
Difficulté 45 du livre III, traduction de Tran Viet Dzung,