內經圖 nèi jīng tú
La carte classique de l’interne décrit le corps humain tel un paysage intérieur avec des montagnes, des rivières, des sentiers, des forêts et des étoiles.
La carte classique de l’interne se présente sous deux versions : l’une en couleur et l’autre en noir et blanc. La version en couleur provient d’un peintre taoïste de l’atelier Ru Yi du début des époques Qing. La version en noir et blanc a été publiée par les éditions de Mingshan en 1866.
La carte classique de l’interne est à mettre en relation avec les représentations des cartes de la clarté intérieure (內照圖 nèizhào tú) dessinées par un élève du grand maître taoïste Yin Zhenren des époques Ming (entre 1573 et 1619 EC). La carte classique de l’interne est aussi nommé carte des images intérieures (內景圖 nèijǐng tú). Mais si nèizhào tú est une carte anatomique pour faciliter le regard intérieur, nèijīng tú explique la transformation du cinabre interne et la théorie principale de 養生 yǎngshēng chez les taoïstes. La carte classique de l’interne donne en particulier une explication sur la pratique du Petit cycle céleste. On l’appelle aussi le « tableau du paysage de l’Eau et des Montagnes ».
La Voie du cinabre, subtile et vaste, ne peut pas être comprise par les gens ordinaires. Ce dessin était resté secret et caché. Lors de mes recherches dans la bibliothèque de la montagne Gaosong, je l’ai découvert par hasard accroché au mur. Je l’ai longtemps étudié. La subtilité des détails du dessin et des explications m’a révélé des clés de compréhension très éclairantes. J’ai alors pris conscience que la respiration de l’homme est une manifestation du mouvement des qì céleste et terrestre et qu’elle est la porte d’entrée dans la compréhension du grand Dào du cinabre d’Or. J’ai donné ce dessin à la maison d’édition pour le diffuser le plus largement possible, en ces dix premiers jours de juin 1866.
Découverte de la carte classique de l’interne par maître Su Yun
La carte classique de l’interne se compose d’un dessin principal accompagné de textes. Parmi ces textes se trouvent les trois poèmes du cinabre, dont deux ont été écrits pendant les époques Tang par le grand maître taoïste Lü Dongbin. On trouve aussi des phrases au sens caché et des citations du Classique de la cour jaune. On peut lire le dessin en suivant le chemin de l’eau, ou en suivant le chemin de la terre.