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æŽé«, xÇ suÇ signifie purifier la moelle ou modifier profondĂ©ment le corps. ç¶, jÄ«ng c’est le classique, le livre canonique, le traitĂ© qui Ă©nonce la rĂšgle, le principe.
Partant du constat que la posture du corps affecte les organes, le classique de la purification des moelles est un systĂšme d’Ă©tirements et de respirations pour l’ensemble du corps. Il implique tous les muscles, les tendons et les articulations et il s’adresse aussi aux organes et au souffle.
La purification des moelles est ainsi un moyen excellent de maintenir la souplesse, la vitalitĂ©, un moyen de se relaxer et de renforcer le systĂšme immunitaire. Les Ă©tirements mobilisent les articulations et les muscles et stimulent physiquement les mĂ©ridiens dans lesquels s’Ă©coule le souffle. Les mouvements de torsion stimulent le mĂ©tabolisme et la production des essences. Les mouvements respiratoires augmentent le flux de souffle. Cette pratique restaure Ă©galement l’Ă©quilibre de la santĂ© psychologique.
Lâapproche de la maladie provoque des tensions musculaires dans la tĂȘte, les Ă©paules, le dos et l’estomac qui accompagnent Ă©galement le stress, la fatigue ou un traumatisme. La pratique journaliĂšre de ces exercices permet de lutter contre ces symptĂŽmes et d’amĂ©liorer sa santĂ©.
Ătudes
- Commencement du xi sui jing
- Caresser le ballon dans la posture du cheval
- Le pĂȘcheur ramant
- Le pĂȘcheur ramant avec torsion du poignet
- Les mains se meuvent comme des nuages
- Frapper l’arbre dans la posture du cheval
- La queue du chien qui remue
- Sâaccroupir et se relever
- Le lettré ouvrant son rouleau
- Le serpent qui nage
- Ă la maniĂšre d’un papillon
- Les serres de l’aigle
- Jeune homme vénérant le Bouddha
- Ătendre la taille pour regarder la lune
- L’hirondelle retourne au nid
- Le chat regarde la lune
- Hisser le drapeau dans la posture de l’oie

Selon la lĂ©gende, le Classique de la purification des moelles fut transmis par Bodhidharma (è©æéæ©, PĂștĂ dĂĄmĂł), le fondateur lĂ©gendaire en Chine de l'Ă©cole çŠȘ, ChĂĄn , devenue au Japon lâĂ©cole Zen. Bodhidharma est considĂ©rĂ© comme son 28e patriarche et comme son premier patriarche chinois. D'aprĂšs la lĂ©gende, Bodhidharma aurait créé et enseignĂ© le kung-fu Shaolin aux moines du temple Shaolin, pour les aider Ă se dĂ©fendre des animaux et des brigands qui rodaient autour du monastĂšre.
Nous savons par des écrits que l'enchaßnement d'origine comportait dix-huit mouvements simples. La version de Deng Mingdao présente 24 exercices. D'autres maßtres ont ajouté des exercices qu'ils considéraient comme nécessaires aux dix-huit originaux. Bien que nous ne puissions déterminer quels étaient les mouvements originaux, cet enchaßnement est encore trÚs efficace pour réaliser ce qu'était l'intention de Bodhidharma purifier et fortifier le corps.
Il est important d'attacher une attention toute particuliÚre à la respiration. Elle est toujours coordonnée avec le mouvement et elle varie dans la durée. Les inspirations se font par le nez, les expirations par la bouche.
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