Abrégé d’histoire du qi gong

Les techniques destinées à cultiver l’esprit et à préserver la santé pour prolonger la vie sont apparues à une époque très reculée de l’histoire chinoise.

Technique de longévité ou technique thérapeutique, le dǎoyǐn a été rattaché à plusieurs personnages légendaires qui, tous, furent classés sous les Han comme immortels – 仙 xiān -. Dans le Zhuangzi, le daoyin est associé à Pengzu, qui aurait été un fonctionnaire éminent au temps des Yin. Descendant de l’empereur Zhuanxu, il aurait vécut plus de huit cents ans. Il mangeait régulièrement de la cannelle et de l’agaric. Il excellait dans le dǎoyǐn et l’art de conduire le souffle.
À partir des Han, le dǎoyǐn  est fréquemment lié à deux maîtres associés et appartenant à la tradition des immortels : Chisongzi et Wang Ziqiao (ou Wang Qiao) qui constituèrent sous les Han, les Jin et les Six Dynasties, les modèles de la plupart des adeptes des techniques d’entretien du principe vital et du dǎoyǐn .

Les Han Occidentaux

190-168
Postures de 導引 dǎoyǐn représentées sur un rouleau dessiné sur une étoffe de soie en couleurs trouvé dans le tombeau n°3 des Han de Mawangdui.
110-207
Le célèbre médecin 華佗 Huá Tuó soutenait que pour vivre longtemps en bonne santé, le corps devait être en permanence en mouvement. Il fallait se tordre le cou comme les hiboux. Il fallait s’étirer comme les animaux savent bien le faire spontanément. Il proposait de prendre modèle sur le tigre, le cerf, l’ours, le singe et l’oiseau. Il appellait cet exercice le Jeu des cinq animaux – 五禽之戲 wǔ qín zhī xì.

La période des Trois Royaumes

Le monde vulgaire s’éveille difficilement; Il ne s’arrête jamais dans sa poursuite des choses matérielles. Mais l’homme parfait regarde au loin; Il retourne à la nature.

– Xi Kang in La Civilisation de la Chine classique
223-262
Le poète, musicien et penseur chinois de l’époque  嵇康 Jī Kāng, l’un des Sept Sages de la forêt de bambous, a écrit le Traité pour nourrir la vie – 養生論  yǎngshēng lùn -. Le concept du yǎngshēng  englobe la notion d’hygiène, de gymnastique, de massage, de techniques respiratoires, de diététique, de règles de vie. Cette notion est la base du qi gong moderne.
Les lettrés de l’école taoïste – 道家 dào jiā – de cette période, en continuité avec la pensée de  老子  Lǎozǐ et de 莊子Zhuāng Zǐ, ont écrit des essais sur l’art de nourrir la vie ou la préservation de sa santé.

Les dynasties du nord et du sud

420-589
Avec l’introduction du bouddhisme en Chine et son développement entre le 5e et 10e siècle, les pratiques corporelles – exercices physiques et pugilistiques – se développent dans les monastères.br>Le Classique de la transformation des muscles et des tendons – 易筋經 yì jīn jīng – fut introduit d’après la légende par Bodhidharma dans le temple Shaolin sur le mont Tsongchan. Ces exercices étaient pratiqués par les moines pour éliminer la fatigue et garder une bonne condition physique après les prières et le travail.

La dynastie des Tang

618-907
La conception taoïste du corps et sa vision du monde ont influencé considérablement les pratiques corporelles chinoises. Les techniques respiratoires et les exercices taoïstes avaient pour but d’assurer la libre circulation du souffle, des fluides et du sang dans les vaisseaux.
Les compétences internes – 內功 nèigōng – font référence à un ensemble de disciplines de respiration , de méditation et de pratique spirituelle chinoises associées au taoïsme et aux arts martiaux chinois .  Le nèigōng a pris un essor à cette période. Pour la première fois apparaît l’expression de procédés du souffle – 氣功 qìgōng -.
581-682
Le célèbre médecin et pharmacien 孙思邈 Sūn Sīmiǎo donne les premières indications pour les massages de santé dans son ouvrage Prescriptions essentielles valant mille pièces d’or – 備急千金要方 Bèi jí qiānjīn yào fāng -. Cet ouvrage est encore aujourd’hui un livre indispensable dans la médecine traditionnelle chinoise.

La dynastie des Song

960-1279
Cette période est prolifique en documents sur les arts corporels chinois.
871-989
陳摶 Chén Tuán était un sage taoïste crédité de la création du poing des Six harmonies et des huit méthodes -六合八法拳 liùhé bā fǎ quán -. Parallèlement à cet art interne, il aurait également été associé à la  méthode dǎoyǐn des 24 saisons -二十四氣導引法  èrshísì qì dǎo yǐn fǎ– utilisant des exercices assis et debout conçus pour prévenir les maladies. pendant les changements saisonniers tout au long de l’année.
1103-1141
Le général 岳飛 Yuè Fēi, au cours de cette période troublée, créa les huit pièces de brocart – 八段錦 bā duàn jǐn – pour améliorer la santé de ses soldats. Il fut le premier à introduire systématiquement les techniques martiales – 武術 wǔ shù – dans la formation des troupes.

La dynastie des Ming

1579
La moelle du phénix rouge – 赤鳳髓 chì fèng suǐ – un ouvrage de 周履靖 Zhōu Lǚjìng, présente un tableau de dǎoyǐn des anciens immortels, des personnages légendaires qui fournissent au peuple des symboles et des modèles pour mieux vivre. Dans cet ouvrage, figurent aussi les premiers dessins des jeux des animaux dans le livre des animaux – 五禽書 wǔ qín shū.
1504-1564
羅洪先 Luó Hóngxiān, lettré taoïste, publia deux ouvrages de référence, les formules pour se maintenir en bonne santé – 衛生真訣 Wèishēng zhēn jué – et le livre des immortels –  萬壽仙書 wàn shòu xiān shū-. Ces ouvrages comportent les exercices respiratoires taoïstes des anciens immortels ainsi que des prescriptions médicales.

La dynastie des Qing

1644-1911
A cette époque, le savoir et l’enseignement commencent à se populariser vers les laïcs. Mais la transmission se fait toujours par un maître dans le cadre de disciples, de petit groupe ou dans la famille (le clan) suivant l’école et le courant d’origine. Le contact avec l’occident a amené les Chinois à valoriser leurs savoirs ancestraux.
1718-1793
Les pratiques psychosomatiques des taoïstes ont été pour la première fois signalées en France par le père  jésuite Jean-Joseph Amiot qui arriva à Pékin en 1751, où il mourut en 1793. Il interpréta les attitudes du « kong fou » dans le tome 4 de son livre mémoires sur les Chinois. Ces mémoires inspirèrent  P.H. Ling (1776–1839) le fondateur de la gymnastique suédoise.
1800-1900
Plusieurs auteurs firent des compilations, des révisions et des rajouts des traités anciens. Presque tous les documents illustrés de dessins explicatifs des techniques datent de cette époque.
1832
Dans une édition en 4 volumes  曹無極 Cáo Wújí  fit t une compilation des techniques de longévité anciennes incluant le wàn shòu xiān shū
1881
王祖源 Wáng Zǔyuán séjourna pendant 3 mois en 1854 au temple Shaolin. Il préfaça le traité illustré  explications du travail interne – 內功圖說 nèigōng túshuō -, qui sera une source d’inspiration importante pour le qi gong moderne. Un des chapitres important est la « méthode des douze trésors – 十二段錦 shí’èr duàn jǐn -.
1895
John Dudgeon, médecin écossais, écrivit le  Kung-Fu, or Tauist Medical Gymnastics, il s’est aperçu que les pratiques chinoises avaient une valeur hygiénique.
1910
La Chin Woo Athletic Association – 精武體育會 jīngwǔ tǐyùhuì – une célèbre école d’arts martiaux chinois est fondée à Shanghai avec le soutien du héros national 霍元甲 Huò Yuánjiǎ (1868-1910). Elle permet de préserver les arts martiaux traditionnels tout en leur donnant un cadre d’expression modernisé, axé sur l’exercice physique et le loisir, destiné aux classes moyennes y compris les femmes. 精武 jīngwǔ, signifie élite martiale.

Les grands courants historiques ancestraux : le confucianisme, le taoïsme, le bouddhisme, les arts martiaux, les médecins et les guérisseurs se sont influencés et mélangés mutuellement au cours des siècles dans les pratiques populaires. La base commune est la notion de préservation de la santé, soit pour vivre en harmonie avec la nature, soit pour le contrôle de soi, pour servir le bien commun, ou pour être fort pour servir la famille ou son clan.

La République de Chine

La notion de sport pour l’éducation et l’hygiène avec l’influence de l’occident commence à rentrer dans les mœurs. Les jeux olympiques modernes engrangent un engouement pour les sport athlétiques, la république de Chine organise des jeux nationaux. Des cours de culture physique à la mode occidentale rentrent dans les écoles. Des associations sportives ouvertes à tous commencent à faire leur apparition. La Chin Woo Athletic Association ouvre des filiales dans toutes la Chine. Les arts martiaux  subissent des transformations insistant sur l’aspect sportif ou l’aspect santé.
Pendant le conflit entre les forces nationalistes et les forces communistes, la guérilla communiste se fia à des thérapeutes locaux traditionnels malgré un discours critique du parti sur ces pratiques superstitieuses.

La république populaire de Chine

La création du qi gong moderne s’est fait avec l’arrivée au pouvoir duparti communiste. Par manque de moyen et pour utiliser le potentiel humain existant, le gouvernement décide d’utiliser les savoirsancestraux dans le cadre de la médecine tout en essayant de la moderniser et de la rénover.

1947
劉貴珍 Liú Guìzhēn (1920-1983), jeune cadre du parti, sera soigné d’un ulcère par son oncle Liu Duzhou qui lui apprend le travail de la force intérieure – 內養功 nèi yǎng gōng -, pratique transmise traditionnellement de maître à disciple.
Le parti le pousse à approfondir cette pratique. Le secrétaire du parti, Cheng Yulin, l ‘assigna à l’enseignement dans le sanatorium des cadres du Hebei méridional et l’entoura d’un groupe de chercheurs.
1949
Le 3 mars, 黃月庭 Huáng Yuètíng, chef des chercheurs au sanatorium, proclame  formellement l’adoption du terme 氣功  qìgōng lors d’une réunion de travail sur la santé.
Le choix de ce terme fut difficile mais il fallait trouver un nom officiel à cette méthode thérapeutique. Les expressions suivantes furent envisagées :
  • méthode thérapeutique pour l’esprit – 精神疗法 jīngshén liáofǎ -,
  • méthode de thérapie psychologique – 心理疗法 xīnlǐ liáofǎ -,
  • méthode thérapeutique par incantations – 祝由疗法 zhù yóu liáofǎ -,
  • méthode thérapeutique de travail sur le souffle – 氣功療法 qìgōng liáofǎ.

C’est l’appellation qìgōng liáofǎ qui fut retenue.

Le choix de ce  nom sera critiqué par de nombreux spécialistes trouvant 氣 qì inapproprié, ce terme ayant beaucoup de significations. De nombreux courants préférerons garder le terme ancien de méthode pour nourrir la vie – 養生法  yǎngshēng fǎ -.

Je considère que le travail interne – 內功 nèi gōng – correspond à la théorie de la transformation du 氣功  qì de la médecine nationale : le qì commande le sang ; lorsque le qì circule, le sang circule naturellement, le qì véritable émerge de la tranquillité et du vide, et la guérison des maladies découle de la protection de l’esprit intérieur. Ces principes expliquent l’effet thérapeutique du travail interne. D’après son sens général, le terme « qi gong » est un choix tout à fait justifiable, et nous pouvons considérer son usage comme préférentiel.

– 黃月庭 Huáng Yuètíng

Si on considère le qi comme signifiant certains phénomènes de l’activité du système nerveux, on peut facilement le comprendre, mais si on insiste en disant que c’est l’effet dans le corps humain du mystérieux qi cosmique, il sera impossible de se libérer d’un revêtement mystique.

– 陳濤 Chén Tāo, fondateur du sanatorium de Shanghaï
1954 -1961
L’originalité de Liú Guìzhēn et de son équipe de chercheurs fut de regrouper de nombreuses pratiques qui se complètent et de créer une théorie qui est la base du qi gong d’aujourd’hui. Il définit le qìgōng  comme intégrant la triple discipline – 三調 sān tiáo – : du corps, de la respiration, de l’esprit .
Au départ, Liú Guìzhēn enseignait quatre méthodes au sanatorium de Beidahe :
  • 內養功 nèi yǎng gōng: méthode de respiration en position allongée ou assise,
  • 强壮功 qiáng zhuàng gōng: méditation en posture debout ou assis ou libre
  • xingbugong : mouvements gymniques ambulatoires à pratiquer en position verticale.
  • 保健功 bǎojiàn gōng : forme d’auto massage en position assise.

D’autres sanatoriums ou des cliniques en Chine vont introduire « la méthode qi gong » dans le cadre de soin avec prescriptions en fonction de la maladie. Le traitement peut comporter des séances d’acupuncture, de massage et de drogues herbales. Plus de 70 unités thérapeutiques de qi gong sont mises sur pied dans toute la Chine.
A Pékin, les méthodes les plus répandues sont le zhanzhuangong(méditation en posture du pieu) et le jeu des cinq animaux de Hua Tuo.
Dans le sanatorium de Shanghai est créé le qi gong de relaxation(fangsonggong) dérivé des techniques de méditation de Jiang Weiqiao (1873-1958) car on s’est aperçu que la tension nerveuse est un obstacle au bien-être .
Le taijiquan de santé a été considéré rapidement comme une forme de qigong.

1957
Liú Guìzhēn publie Application de la thérapie par le qi gong – 氣功療法實踐 – qui sera une référence. Le concept et le modèle de sa méthode seront reproduits dans de nombreux ouvrages jusqu’à aujourd’hui.
Ce fut « le grand bond en avant » pour le qi gong, les échanges entre les experts populaires et les hôpitaux et facultés de médecine sont à leur apogée. Grâce au mot d’ordre : « le médecin doit étudier le savoir du peuple pour servir la nation ».
1962 à 1964
Un revirement commence contre la médecine traditionnelle. La plupart des fondateurs du Qi gong moderne étaient des élites du parti. Mao Zedong commence ses attaques contre l’appareil du parti vers 1960. Toutes les structures institutionnalisées sont fermées et les dirigeants sont critiqués.

La période de 1949 à 1964 a été une période d’échange et de mise en pratique des techniques de longévité et de santé dans un cadre d’état. La plupart des pratiquants faisaient partie de l’élite du parti. Le mode de transmission médecins / patients a pris la place du mode ancien maître / disciple.

1964 – 1978
Pendant la révolution culturelle, toutes les institutions d’état ont été fermées et les praticiens envoyés en camp de rééducation. Les pratiques familiales et populaires ont continué dans la clandestinité.
Mais une pratiquante fait de la résistance dans les parcs publics et sa pratique marquera la résurrection du qi gong : 郭林 Guō Lín, une artiste peintre. Dès 1970, elle pratique et enseigne dans les parcs publics, arrêtée plusieurs fois, elle change de parc . Elle réussit à continuer son enseignement jusqu’à la fin de la révolution culturelle.
1978 à 1989
Guō Lín, forte de son expérience de sept années d’enseignement et de soins et avec l’aide de dirigeants du parti, promulgue sa « nouvelle méthode thérapeutique de qi gong ». Ayant elle-même soigné son cancer grâce à son grand-père, un maître taoïste, puis soigné de nombreux malades dans les parcs, elle envoie un rapport en 1977 sur sa méthode au ministère de la santé.
L’innovation principale de Guō Lín est l’enseignement dans les parcs hors des institutions des années 50. Ceci a permis la diffusion de masse, de nombreux groupes se forment, le qi gong devient populaire. A 70 ans, Guō Lín est à l’origine de la grande vague du qi gong des années 80.
Les grandes lignées de la pratique de masse apparaissent :
  • Le qi gong de la grande oie de Yang Meijun
    Un qi gong taoïste familial traditionnel transmis de génération en génération, en 1978, elle décide de transmettre son héritage à tous.
  • L’envol de la gruede Zhao jingxiang
    Une forme de qi gong des années 80 : les mouvements spontanés (la transe) sur la base de la méditation et de l’imitation de la grue. Cette forme a eut un succès, sûrement un besoin dans une société qui se libère.
  • Le qi gong nourrissant de Ma Litang
    Un gi gong de la lignée des arts martiaux. Une forme issue du wushu (arts martiaux) adaptée à tous et création de forme spécifiques pour les personnes âgées.

Ce vent de liberté et ce défoulement collectif vers le qi gong engendrera des abus. La création de nouveau qi gong amènera de nouveaux concepts comme la transmission de pouvoirs surnaturels par des maîtres charismatiques descendus de montagne lointaine. Cette effervescence vers des pratiques incontrôlées (transes et délires) aboutira à des problèmes de santé pour certains adeptes.
Il y eut pendant cette période une multitude de nouveau qi gong. Toutes ces lignées auront un maître fondateur :

  • Liang Shifeng (mouvements spontanés du jeu des cinq animaux),
  • Pang Heming(qigong de la sagesse),
  • Zhang Hongbao (zhonggong)…
1989-1999
L’état essaye de contrôler la vague du qi gong en publiant la liste des lignées de masse autorisées à enseigner.
1995
La critique est forte envers le monde du qi gong :  culte de la personnalité, retour des superstitions féodales, abus thérapeutiques, escroqueries, pseudo maîtres.
Des groupements comme le 法轮 fǎlúngōng et le zhonggong prennent une importance considérable dans tous les secteurs de la société.
1999
李洪志 Lǐ Hóngzhi, le fondateur du fǎlúngōng, va trop loin dans les manifestations populaires. Le gouvernement lance une campagne pour la suppression du fǎlúngōng . Dans la foulée, tout le monde du qi gong est touché. La plupart des associations sont démantelées.
L’état réglemente son propre système d’enseignement et d’administration du qi gong hygiéniste.
1999 à 2016
Aujourd’hui, l’état chinois a essayé d’écarter tous les pseudo qi gong des années 80 et les groupes sectaires. Le qi gong est scindé en 2 pôles:
  • le qi gong thérapeutique enseigné et pratiqué dans les lieux de soins: cliniques et hôpitaux, sanatorium,
  • le qi gong hygiéniste de bien-être enseigné dans les parcs ou dans les centres sportifs.

L’état réglemente la pratique et l’enseignement pour le bien-être, il valorise les techniques ancestrales qui ont fait leurs preuves comme : les ba duan jin, le jeu des animaux, le yi jin jing, le taiji santé, les 6 sons.

2016
Depuis quelques années, l’association chinoise du qi gong pour la santé, relevant de l’Administration Nationale Chinoise du Sport, organise des stages dans le monde entier pour promulguer les formes officielles chinoises du qi gong .  Elle incite les participants à la fin des stages de passer des grades – 段 duàn – de qi gong.
En France, les fédérations ont suivi cet exemple, et font passer des grades à leurs adhérents. Dans la continuité de cette logique on voit la création de compétitions en qi gong.

Les techniques pour préserver la santé et prolonger la vie font partie du patrimoine chinois. Ces pratiques demandent un effort personnel, une pratique quotidienne et de la volonté pour obtenir des résultats. En France, l’état considère le qi gong comme une gymnastique énergétique  douce de bien-être, mais on commence à observer dans certains hôpitaux  des praticiens qui inclus le qi gong dans un processus de soins.


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