Comme dans un rêve
Combinant des éléments de réalisme et de surréalisme avec des techniques de peinture japonaise traditionnelles, les peintures de 原田隆志 Harada Takashi présentent des méditations sur les saisons en constante évolution et de beaux paysages naturels. Ce faisant, Harada explore à la fois ses souvenirs et invite simultanément à vivre une expérience collective d’empathie, de réflexion nostalgique et d’émotion envers notre monde naturel commun.
Le style de Harada est imprégné de l’esprit traditionnel de l’art classique japonais, « peignant de belles choses magnifiquement », et combine des formes ambiguës, des éléments de conception ornementale et une beauté stylistique dans ses expressions abstraites innovantes.
日本画 Nihhonga
La peinture (画 Ga) japonaise (日本 Nihhon) est un mouvement artistique japonais qui apparaît dans les années 1880, au cours de l’ère Meiji. Sous ce nom sont réunies des peintures apparues depuis la fin du XIXe siècle, réalisées selon les conventions, les techniques et les matériaux de la peinture japonaise traditionnelle. Leur apparition a été stimulée par les recherches du premier historien de l’art japonais, Okakura Kakuzō, auteur du Livre du thé en 1906, et de peintres japonais, en collaboration avec Ernest Fenollosa, un universitaire américain, lui-même japonologue.
Ces peintures japonaises, depuis les années 1880, ont été réalisées conformément aux conventions, techniques et matériaux artistiques japonais traditionnels, mais avec des innovations. Bien que reposant sur des traditions millénaires, le terme a été inventé pendant l’ère Meiji, afin de distinguer de telles œuvres des peintures de style occidental, ou yōga qui étaient devenues à la mode, au Japon. Mais quelques emprunts à cette peinture étrangère ont bien été pensés, dès l’origine, par de jeunes intellectuels et artistes japonais, dans un dialogue constant avec un occidental passionné, Ernest Fenollosa.