Gerda Leenards

Leenards a émigré en Nouvelle-Zélande en 1956. Après une carrière de dessinatrice et d’assistante en graphisme, elle fut diplômée de l’école des beaux-arts de l’Université de Canterbury en 1970.

Elle expose pour la première fois à Wellington en 1981 et remporte en 1985 le prix Whitcoulls pour le dessin. Trois ans plus tard, elle présente pour la première fois à Auckland, à la Wellington City Art Gallery, une exposition intitulée From Pillar to Coast. Dans cette exposition comprenant huit grandes toiles, elle s’est concentrée sur le rivage à Moa Point, à l’extérieur de Wellington. En 1989, Leenards a de nouveau exprimé la voix de la terre dans ses représentations des travaux de défense maoris et européens autour de Spirits Bay, dans le Northland. Pendant cette période, elle utilisait une palette sombre et restreinte de bâtons d’huile ou d’acryliques sur toile, ainsi qu’un style expressionniste.

L’intention de Leenard a toujours été de transmettre les qualités intimes de la terre, telles que les faits et les effets de son histoire, plutôt que ses caractéristiques évidentes, et de saisir le sentiment de l’évolution des conditions climatiques. Elle utilise des photographies pour enregistrer les conditions météorologiques changeantes afin de pouvoir les évoquer plus tard dans ses peintures. Elle a parfois peint des œuvres par sections pour donner l’effet d’une série d’instantanés ou des images fracturées que le voyageur voit de la fenêtre d’un train.

En 1992, Leenards est revenu aux Pays-Bas pour effectuer une résidence de six mois au Studio Elba à Nimègue et s’immerger dans les traditions artistiques de son pays. Elle s’intéressait beaucoup aux peintures des anciens maîtres hollandais et à leur corrélation avec le paysage local, ainsi qu’aux premières peintures de Mondrian. De retour en Nouvelle-Zélande, ses peintures ont adopté un style plus sombre et poétique, revendiquant une beauté sombre et romantique avec un sens indéniable de la tradition de la peinture européenne. À la fin des années 1990, ses représentations atmosphériques de promontoires enveloppés de brouillard et de paysages doux, fantomatiques et enveloppés de nuages, ont valu à Leenards la réputation de dépeindre le paysage néo-zélandais sous un jour nouveau – une zone dans laquelle des zones de nature sauvage étranges sont rapprochées la représentation traditionnelle de la terre est remplacée par la vision de celui qui préfère la nature brute imprévisible et sans compromis.

Leenards a voyagé avec DOC dans Doubtful and Dusky Sound en 2004, et dans Fiordland et Dusky Sound avec Real Journey en 2006. Son exposition à la Campbell Grant Gallery cette année-là s’appelait «Fiordland» et à la Diversion Gallery, elle exposait «Kenepuru». une résidence au Portage à Malborough Sounds. En 2007 et 2008, elle s’est rendue dans le sud de la Chine grâce à une subvention accordée par Asia NZ.


1 réflexion au sujet de « Gerda Leenards »

  1. hello Dominique
    merci pour ces belles découvertes – travail pictural d’artistes tout à fait inconnus pour moi…
    ce soir, un univers onirique ou la couleur participe pleinement à l’émotion
    le flou et le doux et le mouillé qui me connecte à mes sensations.
    tchüss et à bientôt 🙂
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