Joaquin Sorolla

Sorolla affectionne particulièrement les bords de la Méditerranée. Dans les années 1890, sur les plages de Valence, il observe les pêcheurs au retour de leurs barques et représente ces scènes de travail dans ses œuvres. Au moment où les loisirs se démocratisent, il peint également les joies de la baignade. La lumière du soleil couchant intéresse Sorolla et le rendu qu’il en fait est surprenant par ses contrastes chromatiques. Comme Claude Monet, Sorolla s’attache à représenter les reflets et la diffraction de la lumière sous le clapotis de l’eau.

Prenant pour modèles les pêcheurs et leurs épouses, les femmes de son entourage ou les enfants, Joaquín Sorolla restitue admirablement la richesse sensible des bords de mer. 

Joaquín Sorolla savait que les choses n’arrivent pas à nos yeux avec leur propre forme parfaitement définie, mais qu’elles arrivent plutôt modifiées par l’environnement et la lumière qui les entourent. Aussi ses compositions placent chaque chose en harmonie pour transmettre la lumière et le mouvement dans l’eau, et un espace solide dans le sable ; toute référence à l’horizon est éliminée et tout est mer. La Méditerranée est composée de coups de pinceau horizontaux de différentes gammes de bleus, de violets et même des reflets ocres du sable. Cela reflète parfaitement le mouvement incessant de l’eau de mer.


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