Éloge de la lenteur dans la pratique martiale

Tetsuzan Kuroda pratiquant le Iaijutsu

Le travail au ralenti n’est qu’une étape, et ne saurait en aucun cas devenir une finalité et occuper la totalité du temps de pratique. Mais ce travail en conscience est un outil qui recèle d’innombrables bienfaits. Les maîtres du passé et ceux d’aujourd’hui comme Kuroda Tesuzan ou Hino Akira ne s’y sont pas trompés.

Instinct

Étude de Michel-Ange pour le Dôme de Saint-Pierre, Palais des Beaux-Arts de Lille

« Actuellement, comment se fait-il que ce qui est solide en nature soit aussi ce que nous jugeons beau dans l’art, ou l’imitation ? C’est que la solidité ou plus généralement la bonté est la raison continuelle de notre approbation ; cette bonté peut être dans un ouvrage et ne pas paraître, alors l’ouvrage est bon, mais il n’est pas beau. Elle peut y paraître et n’y pas être, alors l’ouvrage n’a qu’une beauté apparente. Mais si la bonté y est en effet, et qu’elle y paraisse, alors l’ouvrage est vraiment beau et bon. » – Denis Diderot

L’accroupissement

Un jeune garçon à Delhi, en posture accroupi

L’art oublié de l’accroupissement est une révélation pour les corps ruinés par la position assise.
Traduction de l’article « The forgotten art of squatting is a revelation for bodies ruined by sitting » de Rosie Spinks parue sur le site Quartzy  le 9 novembre 2017.

Kayama Matazō

Ondes de printemps et d'automne, 1966, Matazo Kayama

加山 又造 Kayama Matazō fut un peintre japonais Nihonga du XXe siècle, né à Kyoto en 1927. Ses œuvres donnent l’impression d’un croisement entre une peinture et une photographie. En 1950, il a commencé à incorporer des éléments discrets du cubisme , ainsi que des éléments du futurisme italien dans sa série de peintures centrées sur les oiseaux et autres animaux.

Leçon de vie

Yang Chengyu, Zhao Bin, 1930

Traduction de la cinquième partie « Leçon de vie » de l’article 杨澄甫 paru dans l’encyclopédie Baidu décrivant la biographie du grand maître de tai-chi-chuan Yang Chengfu.

Le Taoïsme

Lao Zi sur son buffle, suivi par un disciple

En cette époque où la Chine grandit en puissance, le taoïsme, que les Chinois définissent comme « leur religion », fait de plus en plus parler de lui. En Occident, nombreux sont les thérapeutes et les praticiens de techniques psychocorporelles qui font référence à la pensée et à la philosophie issues de Lao Tseu. Mais quel est-il vraiment ? Quarante années de recherche de sinologues sont mises à profit par Pierre-Henry de Bruyn pour explorer une tradition jusqu’alors fort méconnue.

L’esprit pénétrant de la vertu martiale

Traduction de la troisième partie « L’esprit pénétrant de la vertu martiale » de l’article 杨澄甫 paru dans l’encyclopédie Baidu décrivant la biographie du grand maître de tai-chi-chuan Yang Chengfu.

Des compétences martiales sans égales

Yang Chengfu avec sa femme et trois de ses fils Yang Zhen Guo, Yang Zhenming et Yang Zhenji

Traduction de la deuxième partie « Des compétences martiales sans égales » de l’article 杨澄甫 paru dans l’encyclopédie Baidu décrivant la biographie du grand maître de tai-chi-chuan Yang Chengfu.

Floraison tardive

Portrait de Yang Chengfu

Traduction de la première partie « Floraison tardive » de l’article 杨澄甫 paru dans l’encyclopédie Baidu décrivant la biographie du grand maître de tai-chi-chuan Yang Chengfu.

Minjung Kim

Encre sur papier mûrier Hanji, Minjung Kim

Créer implique de consumer son identité, de s’oublier en se mettant au diapason de son souffle, pour que surgisse un mouvement spontané. Dans la présence à l’instant, le geste se réalise en relation avec la matière. Un dialogue s’instaure, sans que l’on sache d’où provient l’intention.

Se placer au commencement des choses

Deux taureaux en paysage, rouleau suspendu, encre et couleur sur papier, Jia Youfu (né en 1942)

Vos embarras cesseraient si vous vous teniez près du commencement des phénomènes et si vous traitiez les choses en choses au lieu de vous laisser traiter en choses par les choses . – Tchouang-tseu in Leçons sur Tchouang-Tseu

鄭子太極拳十三篇卷上 – 鄭曼青

Le professeur Cheng Man Ching en train de faire un cours magistral avec les étudiants Ed Young et Tam Gibbs assis à ses côtés.

Dans ces traités, le Professeur Cheng nous amène au cœur du tai chi chuan , nous le présentant comme un art martial, une thérapeutique, et un ensemble d’exercices pour le développement personnel. Avec des illustrations s’appuyant sur l’anatomie et la physique, il présente un exposé précis des postures et des mouvements, leur travail interne en tant que principe énergétique, et externe en tant qu’application martiale.