C’était sur des surfaces unies et planes comme celles de la mer que, par un matin d’orage déjà tout empourpré, commençait, au milieu d’un aigre silence, dans un vide infini, l’œuvre nouvelle, et c’est dans un rose d’aurore que, pour se construire progressivement devant moi, cet univers inconnu était tiré du silence et de la nuit.
Marcel Proust in La Prisonnière : À la recherche du temps perdu
nuit
Étoiles filantes
Étoiles filantes de 1912 présente un paysage de collines et d’eau, avec un ciel étoilé, deux étoiles filantes volant au-dessus et un couple assis sur une colline. La femme représentée, qui est l’épouse de Von Stuck, Mary, regarde les étoiles filantes, tandis que l’homme, l’artiste lui-même, n’a d’yeux que pour sa femme. Le tableau témoigne d’une magie surnaturelle et d’une romance qui, avant tout, est créée par le ciel lumineux en combinaison avec le couple amoureux.