Yang Ermin

杨佴旻

Traditionnellement, la peinture chinoise au lavis se caractérise par l’utilisation de l’encre noire uniquement. Yang Ermin rompt avec cette tradition en introduisant la couleur dans ses œuvres, par l’utilisation de pigments associés à l’encre.

Yang Ermin est connu à l’international comme un des acteurs majeurs du renouveau de la peinture au lavis à laquelle il introduit la couleur ; le lavis traditionnel chinois se caractérisant, depuis le Xe siècle, par l’utilisation unique de l’encre noire. L’artiste est ainsi devenu le chef de file de la peinture au lavis intense et polychrome – mouvement néo-lettré chinois.

Dans la Chine d’aujourd’hui, la peinture qui sollicite le lavis d’encre en binôme avec une couleur intense, forte, est devenue plus présente, elle va être le principal courant de l’art chinois. Je considère aussi que nous sommes maintenant dans un monde de la couleur, pourquoi la peinture au lavis devrait-elle se limiter à l’utilisation de l’encre? Est-ce lié à son seul nom de lavis d’encre ?

Yang Ermin

La technique de Yang Ermin évolue sans cesse : d’abord appliqué en couches successives et unies, le lavis se fragmente et apparaît comme usé dans ce qui constitue la phase la plus récente de son œuvre peint.

Il se situe ainsi dans la lignée de Lin Fengmian (1900-1991), Liu Haisu (1896-1994) et Wu Guanzhong (1919-2010), peintres qui tous étudièrent en France dans le courant du XXe siècle et opérèrent en leur temps une harmonieuse synthèse entre traditions picturales chinoise et européenne.


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