季節 jì jié
Les saisons chinoises ont une définition solaire. Elles débutent toujours entre les solstices et les équinoxes. Les saisons chinoises ne correspondent pas à celles établies aujourd’hui, dans les pays occidentaux. Le solstice et l’équinoxe ne désignent pas le début de la saisonLes 季節 jì jié ont une définition solaire. Elles débu... More mais leur milieu. On retrouve bien sûr nos quatre saisonsLes 四時 sì shí sont les souffles du ciel se manifestant... More : printemps春 chūn, le mouvement qui porte à la rencontre les uns de..., été
夏 xià se caractérise par un mouvement d’expansion vers... More, automne秋 qiū manifeste le déclin du yang et la naissance du yin... et hiver鼕 dōng marque la fin du cycle annuel. La terre est épuis....
La civilisation chinoise considérant que l’être humain est relié à l’univers, cela implique des échanges d’énergie. Les saisons ont une influence sur la qualité du souffle. C’est pourquoi la théorie des cinq mouvements s’applique également aux saisons. Ainsi, le printemps est associé au bois木 mù se dresse, souple et fort, comme l'arbre qui tire su... More, l’été au feu火 huǒ représente la force de transformation et d'animati... More, l’automne au métal金 jīn représente la condensation, la prise d'une forme d... More et l’hiver à l’eau水 shuǐ est la source de vie ; docile, elle se prête à t... More. L’élément terre土 tǔ, représente le support, le milieu fécond qui reço... More est parfois considéré comme une cinquième saison, qui correspondrait à ce que l’on appelle l’été indien, où le plus souvent comme ’une période inter-saisonnière de 18 jours qui précède chaque saison. Cette période permet la transformation du souffle d’une saison à l’autre.

陰陽 yīn yáng
Afin de représenter les variations cycliques du monde qui les entoure, les chinois ont mis en place une dialectique des contraires mettant en avant la complémentarité de principes opposés telle que la nuit et le jour, le chaud et le froid寒 hán induit un ralentissement de l'activité. L'eau se f..., l’activité et la passivité ou encore le masculin et le féminin. Tous paraissent totalement opposés mais il n’en n’existe aucun sans la complémentarité de l’autre. Ils sont les différents aspects d’un thème qui les regroupent.
Le yīn et le yáng s’influencent, se détruisent et se reproduisent au rythme d’un certain cycle périodique, l’un n’existant jamais sans l’influence de l’autre. Si le yáng est le jour et le yīn la nuit leurs cycles périodiques seraient la rotation de la terre, entraînant différentes influences énergétiques.

Le yīn et le yáng représenté est d’ailleurs un des symboles les plus connut au monde Il est important de comprendre cette dialectique chinoise afin de comprendre l’organisation de leur calendrier mit en place par leurs observations astronomique. En effet une année est un cycle périodique composé de quatre saisons, les étoiles servant d’indicateur dans le ciel elles sont donc le repère des différentes influences énergétiques.
天 tiān
Le nouvel an chinois diffère du notre, pourtant a chine appartient au même hémisphère que les européens. L’enchaînement de leurs saisons n’est pas le même que le nôtre. Alors que pour nous solstice et équinoxe correspondent au départ ou à l’arrêt d’une saison, ils représentent, pour les chinois le milieu d’une saison. Leur nouvel an correspond simplement à l’arrivée du printemps. La fête du nouvel an n’est autre que la fête du printemps fêtant le réveil de la nature et la reprise du travail agricole.

Selon la théorie d’Allen Tsai, le tàijí a été créé en enregistrant les ombres du gnomon dans les 24 termes solaires du calendrier chinois.
Afin de déterminer l’arrivée du printemps avec précision sans calendrier il nous faut donc utiliser le ciel et un de ses cycles facilement repérable, en l’occurrence les chinois utilisent les cycles des pleines lunes. Le nouvel an chinois est donc dit lunaire. Pour que la lune soit pleine il faut qu’elle se lève de manière acronyque par rapport au soleil, quand l’un se couche l’autre se lève. Les chinois ont donc utilisé la présence ou non de certaines étoiles ou astérismes aux alentours du levé des pleines lunes afin de répertorier le début ou la fin des saisons.
La dernière pleine lune de l’année se lève à droite d’Arcturus et la première pleine lune de l’année, synonyme de début du printemps, se lève à gauche d’Arcturus et de L’Épi de la vierge. D’ailleurs ces deux étoiles sont appelé les cornes du dragon. Ces cornes du dragon sont annonciatrices du retour aux saisons plus chaudes donc annonciatrices du yáng. D’autres étoiles telles qu’Antarès représentant le cœur心 xīn est un organe yīn appartenant à l’élément feu... More du dragon, annonciateur de l’équinoxe de printemps, apparaîtront ensuite, lors de la deuxième pleine lune, toujours dans l’optique de représentation du dragon.