Ne rien faire, tout accomplir

Le ciel récompense ceux qui travaillent dur, encre sur papier, Chen Dayu (chinois, 1912-2001)

Le taiji quan est un processus consistant à nourrir son caractère et à cultiver son esprit, pour finalement laisser les choses suivre leur cours pour que tout soit là, que rien ne manque.

无过不及, 随曲就伸。

Tuishou par Cheng Man Ching

Deuxième chapitre de la théorie du taiji quan : Sans excès ni insuffisance, se plier et s’étirer en conséquence.

動之則分, 靜之則閤

Palais Qingyang, Chengdu

Deuxième chapitre de la théorie du taiji quan : Dans le mouvement, yin et yang ont tendance à se séparer, dans l’immobilité, yin et yang ont tendance à s’unir

Théorie du taiji quan

Série Taichi,1994, bronze, Ju Ming

C’est le plus célèbre de tous les traités du taiji quan. Universellement admiré pour son exhaustivité et sa précision, il décrit l’essence du taiji quan en utilisant le langage le plus concis et poétique possible. Son auteur serait Wang Zongyue.

L’esprit de ganbatte en 10 idées

Illustration du kyudo à Taiwan

Ganbatte est une philosophie japonaise axée sur le fait de faire de son mieux avec ce que l’on a. Tout comme le wabi sabi montre la beauté de l’imperfection dans la vie, le ganbatte vous apprend à surmonter les obstacles et à être motivé pour continuer à avancer.

Le concept de song

Posture de préparation - forme en 37 pas Cheng Man Ching, illustration de Luis Alvarez

Comprendre le concept de song a été pour moi un voyage de compréhension et de pratique continue. En lisant les classiques, je me souviens que Cheng Man Ching commentait son maître Yang ChengFu, qui parlait peu en classe mais répétait toujours inlassablement : Détendez-vous, détendez-vous, détendez-vous, insistant sur l’importance de l’état song pour progresser dans l’étude. Mais qu’est-ce que song réellement ? — Luis Álvarez

L’expérience du monde fluctuant

Prairie fleurie sur le site de Rulhe du Centre Hospitalier de Villefranche de Rouergue, avril 2024, photographie de Dominique Clergue

Le biologiste français Olivier Hamant, directeur de l’institut Michel Serres, un penseur atypique qui prône les vertus de l’incohérence et de la contradiction, fait l’éloge de la lenteur et explique comment le monde du vivant pouvait nous inspirer. Il signe, aujourd’hui, un nouvel essai, De l’incohérence, philosophie politique de la robustesse.

De la place de l’homme dans l’univers 

Poète au sommet d'une montagne, feuille d'album, encre sur papierShen Zhou

Les appellations : terre, homme et ciel, sont utilisées dans les arts internes. Anne Cheng, dans ce texte, nous en éclaire le sens et retrace l’évolution de cette idée du trois en Chine.

L’esprit au dessus de la matière

Le grand maître de taiji quan Shi Ming dans le Parc des Bambous Pourpres à Pékin en 1993

Extrait de ce livre de maitre Shi Ming et Siao Weijia, qui est un exposé de la doctrine chinoise du corps/esprit. Il montre comment la conscience doit être affinée pour que les arts martiaux puissent être vraiment exécutés. Les arts martiaux sont, avant d’être des actes du corps, des actes de l’esprit. Maitre Chi Ming nous montre dans ce livre comment « la conscience peut affiner la conscience ».

De l’enseignement de l’art du combat

Otake Risuke enseignant dans son Dojo © Katori Vietnam

Suivant la tradition chinoise, les guerriers se préoccupaient non seulement de l’interaction des deux composantes contrastées du monde, mais aussi des cinq éléments qui se combinent d’une infinité de façons pour créer tout ce qui existe. Otake Sensei a développé ces aspects de la vision du monde du guerrier japonais.