Ne rien faire, tout accomplir
Le taiji quan est un processus consistant à nourrir son caractère et à cultiver son esprit, pour finalement laisser les choses suivre leur cours pour que tout soit là, que rien ne manque.
Le taiji quan est un processus consistant à nourrir son caractère et à cultiver son esprit, pour finalement laisser les choses suivre leur cours pour que tout soit là, que rien ne manque.
Deuxième chapitre de la théorie du taiji quan : Sans excès ni insuffisance, se plier et s’étirer en conséquence.
Deuxième chapitre de la théorie du taiji quan : Dans le mouvement, yin et yang ont tendance à se séparer, dans l’immobilité, yin et yang ont tendance à s’unir
Premier chapitre de la théorie du taiji quan : Le taiji, né de wuji, est le potentiel du mouvement ou de l’immobilité. Il est la mère du yin et du yang.
C’est le plus célèbre de tous les traités du taiji quan. Universellement admiré pour son exhaustivité et sa précision, il décrit l’essence du taiji quan en utilisant le langage le plus concis et poétique possible. Son auteur serait Wang Zongyue.
Ganbatte est une philosophie japonaise axée sur le fait de faire de son mieux avec ce que l’on a. Tout comme le wabi sabi montre la beauté de l’imperfection dans la vie, le ganbatte vous apprend à surmonter les obstacles et à être motivé pour continuer à avancer.
Comprendre le concept de song a été pour moi un voyage de compréhension et de pratique continue. En lisant les classiques, je me souviens que Cheng Man Ching commentait son maître Yang ChengFu, qui parlait peu en classe mais répétait toujours inlassablement : Détendez-vous, détendez-vous, détendez-vous, insistant sur l’importance de l’état song pour progresser dans l’étude. Mais qu’est-ce que song réellement ? — Luis Álvarez
Le biologiste français Olivier Hamant, directeur de l’institut Michel Serres, un penseur atypique qui prône les vertus de l’incohérence et de la contradiction, fait l’éloge de la lenteur et explique comment le monde du vivant pouvait nous inspirer. Il signe, aujourd’hui, un nouvel essai, De l’incohérence, philosophie politique de la robustesse.
On pourrait distinguer deux approches principales dans l’enseignement des arts martiaux chinois ; d’aucuns pourraient nommer l’une bouddhiste et l’autre taoïste.
Les appellations : terre, homme et ciel, sont utilisées dans les arts internes. Anne Cheng, dans ce texte, nous en éclaire le sens et retrace l’évolution de cette idée du trois en Chine.
Extrait de ce livre de maitre Shi Ming et Siao Weijia, qui est un exposé de la doctrine chinoise du corps/esprit. Il montre comment la conscience doit être affinée pour que les arts martiaux puissent être vraiment exécutés. Les arts martiaux sont, avant d’être des actes du corps, des actes de l’esprit. Maitre Chi Ming nous montre dans ce livre comment « la conscience peut affiner la conscience ».
Suivant la tradition chinoise, les guerriers se préoccupaient non seulement de l’interaction des deux composantes contrastées du monde, mais aussi des cinq éléments qui se combinent d’une infinité de façons pour créer tout ce qui existe. Otake Sensei a développé ces aspects de la vision du monde du guerrier japonais.