Ainsi est-il Ă©crit dans le Nei King : La terre est maintenue dans le vide par la grande Ă©nergie de l’univers… Toutes les choses et tous les ĂŞtres se transforment… l’énergie du ciel va Ă la terre et l’énergie de la terre va au ciel. L’une se trouve en haut, l’autre en bas. L’une et l’autre s’attirent, l’une montant l’autre descendant… SimultanĂ©ment, il y a cĂ´tĂ© repos et cĂ´tĂ© mouvement; l’un agit sur l’autre, l’autre se produit et se transforme. L’homme, quant Ă lui, qui est « créé dans ce mouvement de croisement perpĂ©tuel de ces deux forces », doit s’harmoniser au processus continu de transformation s’il ne veut pas subir des dĂ©règlements Ă©nergĂ©tiques. C’est pourquoi l’étude des influences externes est primordial pour celui qui veut tenir la place qui lui revient dans le cosmos. Agir sur le dĂ©sĂ©quilibre des Ă©nergies dans l’organisme doit se rĂ©fĂ©rer tant aux facteurs externes qu’aux facteurs internes car ces derniers, si importants soient-ils, n’ont pas de fonctionnement autonome par rapport Ă leur environnement.
- La Chronobiologie chinoise
- Auteurs: Gabriel Faubert, Pierre Crépon
- Editeur : Albin Michel
- Collection : Espaces libres
Présentation
Mis aujourd’hui en Ă©vidence par la science occidentale, les rythmes biologiques font partie intĂ©grante de la mĂ©decine chinoise depuis des millĂ©naires. Cette tradition, oĂą se mĂŞlent des Ă©lĂ©ments du bouddhisme, du taoĂŻsme et du confucianisme, considère l’Ă©nergie (chi en chinois, ki en japonais) comme une constante universelle Ă l’oeuvre dans toute la nature. Tous les phĂ©nomènes sont interdĂ©pendants et suivent les mĂŞmes lois de mutation. Par la chronobiologie – Ă©tude du vivant dans sa relation au temps -, l’homme peut Ă©quilibrer ses flux d’Ă©nergie en suivant certaines règles de conduite prĂ©cises. Ces règles, qui gouvernent aussi bien la mĂ©decine que les arts martiaux ou la mĂ©ditation, sont propres Ă ouvrir l’esprit occidental Ă de nouveaux horizons philosophiques.