
Promenades en bord de mer
L’ouvrage de Kersauson évoque, au fil de l’eau, les sentiments et les plaisirs d’un homme qui a bien vécu mais qui s’émerveille encore et encore de la nature, de la mer et de la lumière.
L’ouvrage de Kersauson évoque, au fil de l’eau, les sentiments et les plaisirs d’un homme qui a bien vécu mais qui s’émerveille encore et encore de la nature, de la mer et de la lumière.
C’est avec une rare limpidité que le chercheur et épistémologue Michel Bitbol s’essaye à nous explique le sens du tournant scientifique et philosophique que constitue la révolution quantique.
Entre 1924 et 1926, Gandhi, qui souhaitait se désengager provisoirement de la vie politique et se consacrer davantage à la vie spirituelle, va vouer son temps à l’étude et à la présentation de la Bhagavad-Gîtâ. Il délivre ses lectures, ses commentaires et ses réflexions à son auditoire et aux disciples, chaque matin, après la prière collective dans son ashram.
C’est dans la Bhagavad-Gîtâ que Gandhi puisera ses intuitions spirituelles et sa force d’action.
Victor Hugo exprime dans Les Contemplations le processus d’englobement du monde dans les mots. Le poète, considéré comme sujet lyrique, réfléchit en lui bonheur et misère, infini et mort, grandeur et cataclysme.
Les âmes sensibles ont besoin de repos, de pauses, de silence. De s’écouter, de se rencontrer, de ne pas se sentir seule dans leur diversité. Elles ont besoin de beauté, d’harmonie, d’échanges authentiques et profonds, d’essence pure, pour se ressourcer et continuer de donner de la lumière au monde.
« Vous voyez, vous n’êtes pas éduqué pour être seul. Vous arrive-t-il de vous promener seul(e) ? Il est très important de sortir seul, de s’asseoir sous un arbre – pas avec un livre, pas avec un compagnon, mais seul – et d’observer la chute d’une feuille, d’entendre le clapotis de l’eau, le chant des pêcheurs, de regarder le le vol d’un oiseau et de vos propres pensées alors qu’elles se poursuivent dans l’espace de votre esprit. Si vous êtes capable d’être seul et d’observer ces choses, alors vous découvrirez des richesses extraordinaires qu’aucun gouvernement ne peut taxer, qu’aucune agence humaine ne peut corrompre, et qui ne pourront jamais être détruites. » — Jiddu Krishnamurti
« Ce calendrier des Plaisirs et des Jours marque et les heures de la nature par d’harmonieux tableaux du ciel, de la mer, des bois, et les heures humaines par des portraits fidèles et des peintures de genre, d’un fini merveilleux. Marcel Proust se plaît également à décrire la splendeur désolée du soleil couchant et les vanités agitées d’une âme snob. Il excelle à conter les douleurs élégantes, les souffrances artificielles, qui égalent pour le moins en cruauté celles que la nature nous accorde avec une prodigalité maternelle. » — Anatole France, Préface
Lors d’un voyage en Chine, l’auteur retrouve le peintre Tian-yi, connu autrefois, qui lui remet ses confessions écrites. Tian-yi a vécu l’avant-guerre dans une Chine en plein bouillonnement. Plus tard, dans les années 1950, il est allé en Occident, où il a découvert une autre vision de l’art et de la vie.
Quelque chose d’extraordinairement paisible est suspendu dans l’air, dans la grande clarté dévorante de cette heure qu’on s’imagine ne devoir jamais finir, immobilisée, dirait-on, devenue éternelle dans sa magnificence. Et l’on goûte le charme d’être ainsi toute seule, dans un coin perdu très loin du monde, où crissent les cigales dans l’herbe surchauffée, où les menthes embaument, où l’on entend chanter derrière des murs de neige un chœur doux et triste de moines fantômes.
L’étymologie des différents mots pour le thé reflète l’histoire de la transmission de la culture et du commerce de la consommation de thé de Chine vers les pays du monde entier. Presque tous les mots pour désigner le thé dans le monde se répartissent en trois grands groupes : te, cha et chai , présents en anglais sous le nom de tea, cha ou char, et chai. Le premier des trois à entrer en anglais est cha, qui est arrivé dans les années 1590 via les Portugais, qui faisait du commerce à Macao et ont repris la prononciation cantonaise du mot. La forme de thé la plus courante est arrivée au XVIIe siècle via les Hollandais, qui l’ont acquise soit indirectement du teh malais, soit directement de la prononciation tê en chinois min . La troisième forme chai, signifiant thé épicé provient d’une prononciation chinoise du nord de cha, qui a voyagé par voie terrestre jusqu’en Asie centrale et en Perse où elle a pris une terminaison persane yi, et est entrée en anglais via l’hindoustani au 20e siècle.
C’est pourquoi les vieux Indiens se tenaient à même le sol plutôt que de rester séparés des forces de vie. S’asseoir ou s’allonger ainsi leur permettait de penser plus profondément, de sentir plus vivement ; ils contemplaient alors avec une plus grande clarté les mystères de la vie et ils se sentaient plus proches de toutes les forces vivantes qui les entouraient …
— Standing Bear
« Il est un âge où l’on enseigne ce que l’on sait ; mais il en vient ensuite un autre où l’on enseigne ce que l’on ne sait pas : cela s’appelle chercher. Vient peut-être maintenant l’âge d’une autre expérience : celle de désapprendre, de laisser travailler le remaniement imprévisible que l’oubli impose à la sédimentation des savoirs, des cultures, des croyances que l’on a traversés. »
— Roland Barthes