Les âmes sensibles ont besoin de repos, de pauses, de silence. De s'écouter, de se rencontrer, de ne pas se sentir seule dans leur diversité. Elles ont besoin de beauté, d'harmonie, d'échanges authentiques et profonds, d'essence pure, pour se ressourcer et continuer de donner de la lumière au monde.
Dans cette composition de jeunesse se forment et se dessinent les plus grandes percées de la poétique de Rilke: de ce qui se nommera, dans les Élégies de Duino, « l'Ouvert » et « l'espace intérieur du monde ».
Einstein écrivit cette lettre de condoléances, le 12 février 1950, à un père en deuil nommé Robert S. Marcus (alors directeur politique du Congrès juif mondial), dont le fils avait succombé à la poliomyélite quelques jours plus tôt.