Riz par le Cloud Gate Dance Theatre

Riz par le Cloud Gate Dance Theatre

La compagnie taïwanaise de danse Cloud Gate apporte la beauté de la région de Chihshang dans son spectacle pour célébrer la culture la plus essentielle de l’île, le riz. Regardez les danseurs opérer une pollinisation croisée enter la danse moderne et les arts martiaux, le ballet et le qi gong pour devenir des rizières ondulées par le vent, des agents érotiques de la germination printanière et des marcheurs de feu renvoyant des graines brûlées au sol.

Savoir et sagesse

Sommet d'or de la montagne Wudang

Le paragraphe 1 du chapitre VI du Zhuangzi est intéressant parce qu’il met en évidence que l’homme est destiné à chercher le savoir et non à se satisfaire d’une sagesse limitée. Nous avons ici un témoignage d’une attitude qu’il est légitime de rapprocher de la philosophie occidentale, en tant qu’elle se distingue de la sagesse. L’homme véritable est celui qui assume le caractère incomplet de la connaissance humaine et qui malgré cela continue de chercher

Dongxiao

Le dongxiao est fabriqué à partir d’une longue tige de bambou d’environ 1,2 pouce de diamètre. Tous les nœuds naturels doivent être retirés à l’intérieur pour créer un alésage légèrement conique ouvert aux deux extrémités. À l’extrémité supérieure, une encoche avec un bord tranchant y est découpée. Cinq trous pour les doigts, un trou pour le pouce et plusieurs trous d’aération sont percés dans le tube ; le placement du premier trou d’évent après le dernier trou pour les doigts détermine la longueur acoustique de la flûte. 

Le boucher Ding

Le boucher Ding représenté sur une fresque murale de la dynastie Han.

L’histoire du boucher Ding, sûrement l’une des plus célèbres et des plus commentées du Zhuangzi, propose une théorie de la connaissance, non pas livresque mais comme savoir-faire. L’activité est la conséquence d’habitudes précises acquises au cours du temps et mis en pratique de manière spontanée.

Se tenir debout comme un pieu

Maître Yuan Xiu Gang explique la pratique de zhan zhuang

Un vieil adage chinois dit que Cent exercices ne valent pas se tenir debout comme un pieu. Zhan zhuang est l’exercice de qi qong le plus connu, apprécié et répandu, et il est utilisé dans de nombreux contextes. En Chine, il est pratiqué dans les écoles, les casernes et même les hôpitaux. Dans la pratique martiale, il est donc irremplaçable pour augmenter l’enracinement, le relâchement, le lâché et la force interne.

Danse balinaise

Danseuse balinaise traditionnelle

Les danses s’inspirent de la nature et symbolisent des traditions, des coutumes et des valeurs religieuses particulières. Elles combinent une variété de différents mouvements comprenant la posture de base, les genoux tournés vers l’extérieur et le ventre rentré, les mouvements locomoteurs exécutés dans des directions et à des tempos différents, les mouvements de transition ponctués de changements dynamiques et enfin, les expressions faciales dont les mouvements oculaires expriment tour à tour le bonheur, la tristesse, la colère, la peur, l’amour.

Le vaste univers est sans fin

La porte de l'Harmonie Suprême, Cité interdite

An 12 de la dynastie chinoise des Ts’ing… A Tchouen-yun, le petit ramasseur de crottin, la vieille sorcière Pai Taitai a prédit qu’un jour « tous les trésors existant sous le ciel se trouveraient entre ses mains » ; et à Wen-sieou, le cadet de bonne famille, que lui reviendrait « l’écrasant destin de soutenir l’empereur ». Asada Jirô signe ici, dans la grande tradition du XIXème siècle européen, le premier volet d’un roman fleuve, où la vérité historique devient le ferment du romanesque. Aidé par les eunuques de la ruelle des Vieux Nobles, Tchouen-yun pénétrera dans le gynécée de la redoutable impératrice Tseu-hi, par-delà les neuf enceintes de la Cité interdite. Son destin et celui de Wen-sieou croiseront les destinées des plus hautes figures de la cour et se trouveront mêlés aux soubresauts de la fin de l’empire mandchou. Tantôt minutieux, tantôt échevelé, ce roman fait feu de tout bois, brasse réalité avérée et légendes, fouille l’âme des personnages historiques et démonte les ressorts du pouvoir, dont le symbole, la Perle du Dragon conférant le Mandat du Ciel, déchaîne des passions trop humaines

Le jardin de Guyi

Le jardin de Guyi

Créé entre 1522 et 1619 par Zhu Sansong, un artisan spécialiste de la gravure sur bambou, ce jardin fut détruit pendant la guerre du Japon de 1937 à 1945.
L’ensemble actuel est une reconstruction de la fin des années 1950. Le jardin fait 6 hectares.

Mouvoir la conscience

Pratique du qi gong, Taipei, Taiwan 2010, photographie de Dominique Clergue

Pratiquer le qi gong ce n’est pas pratiquer des postures statiques et des mouvements dynamiques. C’est la conscience de l’esprit qui dirige le souffle du corps dans l’actualisation du taiji en tant qu’expressions variées du yin~yang.

Le taijiquan comme traitement de la maladie de Parkinson

Pratiquantes de Sino taichi

Les dernières recherches montrent que l’entraînement au taijiquan est propice au traitement de la maladie de Parkinson et à la prévention de la maladie d’Alzheimer. Le professeur Shengdi Chen du département de neurologie de l’hôpital Ruijin de l’école de médecine de l’université Jiao Tong de Shanghai vient de publier des articles dans les revues médicales internationales faisant autorité, Translational Neurodegeneration and Alzheimer’s & Dementia, indiquant que l’entraînement à long terme du taijiquan peut améliorer efficacement le symptôme moteur chez les patients atteints de la maladie de Parkinson et retarder considérablement le déclin cognitif chez les patients atteints de troubles cognitifs légers.

La vie à Shanghai

À l’été 2018, Sveta Doroshev a été sélectionnée pour passer trois mois au Swatch Art Peach Hotel à Shanghai. Elle en a créé un ensemble d’œuvres appelé « La vie à Shanghai », considérant la ville comme une métaphore de la Babylone moderne – mélange d’Est et d’Ouest, de passé et de présent, de cultures et de modes de vie.

Boxe

Bâtiments anciens du mont Wudang, Zixiao Palace

Le poing, quán désigne aussi un style de boxe lorsqu’il est attaché au reste du nom d’un style. Certains différencient ceux qui pratiquent des applications martiales de ceux qui ne le font pas en disant qu’il n’y a pas de quán dans leur tàijí. Mais on peut voir plus loin que cela. Plutôt que de simplement signifier boxe, quán implique un art qui peut conduire une personne vers le développement personnel et éventuellement la croissance spirituelle grâce à l’étude de la boxe.