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L’étude du taijiquan

Simple fouet, série taichi, bois, Ju Ming

Si nous devions sélectionner deux qualités clés, dans les quelles l’enseignement du taijiquan traditionnel excellait, ce serait la libération (陰 yīn) et l’absorption consciente (陽 yáng). Lorsque ces deux qualités sont appliquées correctement, la mobilisation de la force intérieure (勁 jìn) est obtenue. De cette façon, le taijiquan utilise une combinaison de développement corporel, d’entraînement mental et de mécanique interne pour enseigner le jeu du yin~yang, le grand principe philosophique du taoïsme.

Le taijiquan est basé sur l’étude de 37 postures clés (勢 shì) qui mobilisent chacune le 氣 qì du corps d’une manière particulière. À l’origine, il s’agissait d’une combinaison de 内功 nèi gōng, de principes du 功夫 gōng fu et de méthodes alchimiques ; ces postures ont été progressivement reliées au sein d’une séquence fluide que la plupart reconnaîtraient aujourd’hui comme une forme du taijiquan.

Les postures sont à la base de la compréhension du yin et du yang dans le corps tandis que le mouvement d’une posture à une autre est basé sur la théorie des cinq agirs (五行 wǔ xíng). Ce sont ces concepts philosophiques sous-jacents qui relient la pratique du taijiquan à la tradition taoïste bien que ses origines réelles s’estompent dans le mythe.

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Un commentaire

  1. C’est bizarre…au point où j’en suis de ma pratique j’aurai plutôt associé yin à l’absorption consciente et yang à la libération….Il faudra en reparler !

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