Sérendipité

Paysage du Sri Lanka

Depuis une dizaine d’années, le nom sérendipité est entré dans l’usage en français. Il s’agit d’un emprunt de l’anglais serendipity, « don de faire par hasard des découvertes fructueuses », un mot créé par Horace Walpole et qu’il avait tiré d’un conte oriental, Les Trois Princes de Serendip (1754), Serendip ou Serendib étant une ancienne transcription anglaise de Sri Lanka, ce dernier étant lui-même composé du sanscrit Sri, « souveraineté, richesse, éclat », et Lanka, primitivement Langkâ, que l’on a rapproché du grec lagkanein, « obtenir par le sort ». Serendip est donc cette terre bénie des dieux où la fortune semble être offerte à chacun.

Alma Nungarrayi Granites

Le rêve des sept sœurs, Alma Nungarrayi Granites

Les peintures d’Alma Granites sont de nature duale, d’une part elle répond à la nécessité de la transmission d’un jukurrpa /dreaming hérité de son père et légué aux jeunes générations, et de l’autre, elle expérimente toutes les possibilités plastiques de l’acrylique employant égouttage, projections et applications avec les mains.

Dessiner pour voir

Croquis de la façade du sanctuaire de Misericòrdia conçu par Gaudí

Pourquoi un architecte du 21e siècle devrait-il se donner la peine de dessiner à la main ? Il existe, après tout, une abondance d’outils numériques facilement disponibles qui font que les stylos et les crayons ne semblent guère plus que des artefacts primitifs. Ils sont peut-être considéré avec affection, mais aussi charmants soient-ils, ils n’ont pas plus de rapport avec l’architecture contemporaine que les chevaux de labour en ont pour l’agriculture ou les machines à écrire pour la presse d’aujourd’hui.