Un mausolĂ©e a Ă©tĂ© dĂ©terrĂ© en mai 1978 Ă Suizhou dans le Hubei. Ce mausolĂ©e appartient Ă æŸäŸŻäč CĂ©ng HĂłu YÇïŒ475-433), un homme du nom de Yi qui dirigeait l’Ătat de Zeng au dĂ©but de la pĂ©riode des Royaumes combattants.
Ce grand mausolée à quatre chambres est enterré depuis 2400 ans. 15404 objets ont été découverts dans ces chambres, ce qui représente une superficie totale de 220 mÚtres carrés. Parmi ces objets splendides, il y a en effet un orchestre composé de pierres de carillon, Qin, Se, flûte de pan Chi et le plus grand et le plus lourd carillon en bronze du monde. Il y a aussi des océans de jade et de laque qui, malgré leur utilisation quotidienne, ont été conçus de la maniÚre la plus délicate et unique.
Le mausolĂ©e Zeng Hou Yi permet aux historiens de retrouver la vie quotidienne de la pĂ©riode prĂ©-Qin et le systĂšme rituel traditionnel strictement suivi par les anciens aristocrates. Cette dĂ©couverte a mis Ă jour notre comprĂ©hension de la Chine du Sud dans la pĂ©riode prĂ©-Qin et constitue une grande partie de l’histoire de la musique chinoise.
Grue avec bois en bronze


Les grues et les cerfs sont depuis longtemps des symboles de longĂ©vitĂ© et de bon augure. La grue peut ĂȘtre dĂ©tachĂ©e en six piĂšces et toutes les piĂšces sont reliĂ©es par mortaise et tenon. Elle est incrustĂ© d’or et de pierre de kallaite au niveau de son ventre, autour de ses ailes et au bord de sa queue. MalgrĂ© le cou Ă©lancĂ© exagĂ©rĂ© et les bois lourds en forme d’arc, sa silhouette est bien Ă©quilibrĂ©e par ses ailes dĂ©ployĂ©es.
Instruments de musique
Il y a 9 types d’instruments diffĂ©rents, 125 piĂšces au total, trouvĂ©s dans le mausolĂ©e. Ils Ă©taient enterrĂ©s depuis plus de 2400 ans.
Base Jian Gu en bronze

Jian signifie «tenir debout» en chinois traditionnel. Le tambour Jian est une combinaison d’un tambour et d’un pilier qui traverse le tambour et le fixe Ă la base du tambour. Cette base de tambour servait Ă supporter un pilier et un tambour.
MalgrĂ© l’apparence complexe, la base est en fait symĂ©trique. Au centre de la base se trouve une fente cylindrique pour le pilier du tambour. Autour de la fente entrelacĂ©s 16 dragons, chacun incrustĂ© de calaĂŻte. Sur ces dragons, il y a d’innombrables petits dragons qui s’enroulent ensemble. Sur le bord de la base, il y a quatre anneaux en bronze utilisĂ©s comme poignĂ©e lors du dĂ©placement de la base du tambour. En regardant de loin, la base ressemble Ă un feu; regarda de plus prĂšs, les dragons semblent avoir Ă©tĂ© rĂ©veillĂ©s par les tambours.
Les cloches du carillon

Les cloches carillons ont Ă©tĂ© fabriquĂ©es pour la premiĂšre fois sous la dynastie des Zhou occidentaux et elles sont restĂ©es des instruments de musique importants jusqu’Ă la dynastie Han. Ces percussions Ă©taient gĂ©nĂ©ralement accrochĂ©es Ă un cadre et disposĂ©es selon leurs tailles.
65 cloches de carillon ont Ă©tĂ© dĂ©couvertes dans le mausolĂ©e de Zeng Hou Yi, dont 19 cloches Niu, 45 cloches Yong et une cloche Bo qui a Ă©tĂ© offerte par Xiong Zhang, le roi de Chu. Ces cloches Ă©taient divisĂ©es en trois Ă©tages et huit groupes, tous accrochĂ©s Ă un cadre en bois. Le cadre est soutenu par six guerriers en bronze et est dĂ©corĂ© de peintures en relief et de laque. Cet ensemble de cloches carillon est recouvert de motifs d’oiseaux, de bĂȘtes, de dragons, d’humains et de pĂ©tales de fleurs.


Les cloches du carillon sont en alliage d’Ă©tain, de plomb et de bronze. Leur forme, dite «forme de carreaux fermĂ©s», ressemble Ă deux morceaux de carreaux avec des bords fermĂ©s des deux cĂŽtĂ©s. Cette forme permet de rĂ©duire les vibrations, donc de contrĂŽler la longueur de chaque son, empĂȘchant les sons de se mĂ©langer. L’Ă©paisseur des cloches a Ă©tĂ© minutieusement calculĂ©e, diffĂ©rentes parties de la cloche produisent un son diffĂ©rent. Chaque cloche peut faire deux tons, entre lesquels il y a un Ă©cart de trois intervalles. Sur les carillons il y a au total 3755 caractĂšres incrustĂ©s avec de l’or qui indiquent le son Ă©mis par les cloches.




Le carillon des pierres
Les carillons ont été inventés à la fin de la période primitive. Leur son ne résonne pas comme celui des cloches du carillon, mais les pierres du carillon sonnent plus brillamment et plus clairement. Sous la dynastie Shang, les gens ont commencé à utiliser des carillons et des cloches comme instrument dominant et les deux sont devenus une grande popularité dans la musique de cour sous la dynastie Zhou.
32 pierres de carillon ont Ă©tĂ© dĂ©terrĂ©es du mausolĂ©e Zeng Hou Yi. Ces carillons sont des morceaux de marbre ou de granit poli avec des bords supĂ©rieurs en ligne brisĂ©e et des bords infĂ©rieurs incurvĂ©s. La plupart d’entre eux sont marquĂ©s de chiffres et d’alphabet musical. Chaque morceau est une Ă©chelle musicale et les 32 morceaux sont arrangĂ©s par hauteur. Ensemble, ils font des gammes qui couvrent plus de deux octaves, chacune de 12 demi-tons.


Les pierres du carillon sont divisĂ©es en deux groupes, accrochĂ©es Ă un cadre de carillon en bronze. De part et d’autre du cadre se trouvent deux bĂȘtes imaginaires en bronze, chacune une combinaison de la tĂȘte de dragon, du cou de grue, du tronc d’oiseau et des pieds de tortue. Deux poutres sont soudĂ©es aux bĂȘtes, chacune incrustĂ©e de nuages ââdorĂ©s, et Ă leurs deux extrĂ©mitĂ©s se trouvent des sculptures ajourĂ©es de dragons. Sur les poutres, il y a 34 anneaux en bronze. 32 pothooks ont Ă©tĂ© utilisĂ©s pour accrocher des carillons aux anneaux.
Récipients à vin
Les récipients à vin et à nourriture sont des composants importants des récipients sacrificiels.
Bronze Zun et Pan

Il s’agit d’un ensemble de rĂ©cipients Ă vin composĂ© d’un Pan en bronze et d’un Zun en bronze. Zun Ă©tait utilisĂ© pour contenir du vin et Pan pour contenir de la glace. Ce sont des piĂšces individuelles mais conçues pour ĂȘtre parfaitement assorties. Comme cet ensemble Ă vin n’a pas Ă©tĂ© conçu pour des usages pratiques, les parties fonctionnelles sont recouvertes de dĂ©corations dĂ©licates. Sur la surface du Zun, il y a quatre dragons qui sont faits de texture Ă©vidĂ©e. Les dĂ©corations transforment les objets du quotidien en art.


La texture compliquĂ©e qui forme les dĂ©corations sur ces artefacts est en fait de minuscules sculptures de Hui (une sorte de dragon qui vit dans l’eau).


Ces Hui sont fabriquĂ©s selon des techniques assez avancĂ©es Ă l’Ă©poque. Pour rĂ©aliser ces Hui en bronze entrelacĂ©s, un modĂšle en cire a d’abord Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©. Ensuite, le modĂšle a Ă©tĂ© recouvert d’un matĂ©riau ignifuge (tel que de l’argile) et par chauffage, la cire a fondu et a Ă©tĂ© versĂ©e, ainsi un moule a Ă©tĂ© fabriquĂ©. Ensuite, du cuivre fondu a Ă©tĂ© mis dans le moule pour faire une piĂšce de dĂ©coration qui Ă©tait enfin attachĂ©e au rĂ©cipient. Sur le Zun, il y a au total 34 piĂšces comme celle-ci et sur le Pan, 38. L’ensemble a Ă©tĂ© fait Ă©tait les compĂ©tences les plus avancĂ©es Ă l’Ă©poque; c’est pourquoi il reprĂ©sente la plus haute qualitĂ© d’artefacts en bronze de la pĂ©riode des Royaumes combattants.
Bronze Jian et Fou


Jian est un rĂ©servoir d’eau. Fou est un rĂ©cipient Ă vin. Au dĂ©but de la pĂ©riode des Royaumes combattants, l’alcool distillĂ© n’avait pas encore Ă©tĂ© inventĂ©. Pour Ă©viter que le vin brassĂ© ne se dĂ©tĂ©riore, les gens mettaient de la glace dans Jian et plaçaient un Fou rempli de vin dans le Jian. Jian et Fou sont tous deux carrĂ©s et dĂ©corĂ©s de motifs de dragon. Pour fixer le Jian au Fou, trois crochets ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©s sur le fond du Jian pour ĂȘtre reliĂ©s aux trois trous du Fou.
Habituellement, un filtre était également utilisé pour éliminer les sédiments. Deux ensembles de Jian et Fou ont été découverts dans le mausolée de Zeng Hou Yi. Ils ont été utilisés avec ce filtre qui a été trouvé à cÎté. Pour chaque ensemble, il y avait aussi une louche à utiliser avec. La louche a été retrouvée posée sur le couvercle du Fou.
Pots Ă vin en bronze sur un Jin


Jin était généralement utilisé pour contenir des récipients à vin. Le Jin le plus archaïque jamais découvert a été créé au début de la dynastie des Zhou occidentaux. Ce Jin a été trouvé dans le mausolée de Zeng Hou Yi (le marquis du Zeng Kingdon). Il contient deux pots à vin géants.
Les pots sont recouverts de dragons empaĂŻstes sans cornes et leurs poignĂ©es sont Ă©galement en forme de dragons. Le dessus des pots est Ă©vidĂ©. Sur le cĂŽtĂ© des pots, il y a l’inscription «Zeng Hou Yi Zuo Chi Yong Zhong» (rĂ©alisĂ© par le marquis de Yi).
Les pots et le Jin pĂšsent au total plus de 240 kg, soutenus simplement par les quatre pattes en forme d’animal au bas du Jin. La position de ces jambes a Ă©tĂ© conçue avec prĂ©cision pour maintenir la stabilitĂ© de l’ensemble des vaisseaux. La physique et l’esthĂ©tique atteignent un Ă©quilibre impressionnant dans ce morceau d’artefact.
Bronze Zun Fou


Les rĂ©cipients en bronze ont Ă©tĂ© fabriquĂ©s pour la premiĂšre fois il y a environ 3000 ans. La production d’objets en bronze a traversĂ© deux pĂ©riodes de dĂ©veloppement rapide: la dynastie Shang et du milieu pĂ©riode des Printemps et Automnes au milieu de la pĂ©riode des Royaumes combattants. Les objets en bronze du mausolĂ©e Zeng Hou Yi sont de la seconde pĂ©riode.
Parmi ces objets dĂ©licats, un ensemble de Zun Fou gĂ©ant (rĂ©cipients Ă vin) attire le regard. Cet ensemble est l’un des plus lourds parmi les rĂ©cipients Ă vin Pre-Qin. Ils peuvent stocker 800 kg de vin Ă la fois. Pour fabriquer un rĂ©cipient gigantesque comme celui-ci, la partie supĂ©rieure et la partie infĂ©rieure doivent ĂȘtre fabriquĂ©es sĂ©parĂ©ment, puis coulĂ©es ensemble. Les anneaux sur le navire ont Ă©galement Ă©tĂ© fabriquĂ©s sĂ©parĂ©ment puis soudĂ©s Ă la partie principale. Cet ensemble de Zun Fou a Ă©tĂ© placĂ© dans la chambre funĂ©raire nord avec des armes et des voitures. Il Ă©tait probablement utilisĂ© pour cĂ©lĂ©brer une victoire.
Récipients alimentaires
Les habitants de la dynastie Shang mettent l’accent sur les rĂ©cipients Ă vin, tandis que pour les gens de la dynastie Zhou, les rĂ©cipients alimentaires jouent un rĂŽle important.
Bronze Sheng Ding

Ding Ă©tait un rĂ©cipient de cuisine. Ding a d’abord Ă©tĂ© fabriquĂ© Ă l’Ăąge de pierre Ă partir d’argile. Plus tard, les Ding furent fabriquĂ©s avec du bronze, ils Ă©taient principalement utilisĂ© comme rĂ©cipients rituels. Sheng Ding Ă©tait principalement utilisĂ© pour offrir de la viande aux dieux. La tradition pour les cĂ©rĂ©monies est qu’un nombre impair de Ding Ă©tait utilisĂ© en correspondance avec un nombre pair de Gui. Le nombre de ces rĂ©cipients Ă©tait considĂ©rĂ© comme ayant une signification rituelle. Plus un homme pouvait utiliser de rĂ©cipients pour la cĂ©rĂ©monie, plus il avait un statut social Ă©levĂ©. Le poids des rĂ©cipients indique Ă©galement le pouvoir politique dâun homme. Seul le souverain suprĂȘme pouvait utiliser neuf Ding et huit Gui pour offrir un sacrifice au ciel.
Neuf Sheng Ding ont Ă©tĂ© dĂ©terrĂ©s au mausolĂ©e Zeng Hou Yi. Ils sont de formes similaires : tous soutenus par des pattes en forme de griffes, ils ont un fond plat et une partie mĂ©diane rĂ©trĂ©cie, des poignĂ©es allant vers l’extĂ©rieur. Un poignard en bronze a Ă©tĂ© trouvĂ© avec le Ding, il y avait Ă©galement des os de vache, de mouton, de porc, de poulet et de poisson dans ces rĂ©cipients. Le marquis, selon les Ding et Gui dĂ©couverts dans son mausolĂ©e, jouissait du pouvoir d’utiliser neuf Ding et huit Gui.
Bronze Gui
Gui Ă©tait une sorte de contenant pour nourriture. Lorsqu’il Ă©tait utilisĂ© comme rĂ©cipient rituel, le nombre de Gui qu’une personne pouvait utiliser Ă©tait liĂ© Ă son statut social. Les Gui Ă©taient souvent utilisĂ©s dans un groupe d’un nombre pair tandis qu’un autre type de rĂ©cipient rituel, Ding, Ă©tait utilisĂ© dans un groupe d’un nombre impair. Seul le souverain suprĂȘme de l’Ă©poque pouvait profiter du nombre maximum de vaisseaux utilisĂ©s ensemble, soit neuf Ding et huit Gui.

Ce Gui de forme arrondie est recouvert de motifs dĂ©coratifs. Il est installĂ© sur une base carrĂ©e qui est soutenue par quatre pieds droits. Sur le couvercle du Gui, il y a un bouton en forme de lotus Ă cinq pĂ©tales. Autour du couvercle, trois boucles en forme de bĂȘte fixent le couvercle Ă l’interface graphique. De chaque cĂŽtĂ© du Gui, il y a une poignĂ©e en forme de dragon. Cette Gui a Ă©tĂ© faite avec sept autres Gui et a Ă©tĂ© utilisĂ©e avec neuf Bronze Ding, suggĂ©rant le statut suprĂȘme du propriĂ©taire de la tombe. Ils ont Ă©tĂ© mis en groupe dans la chambre du milieu de la tombe, comme s’ils Ă©taient encore prĂȘts Ă ĂȘtre utilisĂ©s par le marquis.
Bronze Huo Ding


Huo est une marmite. Ce Huo Ding, enterrĂ© avec une louche en forme de pelle, a Ă©tĂ© retrouvĂ© contenant des os de vache cuits. Sur le Huo Ding se trouvent trois pattes en forme de sabot et deux poignĂ©es supĂ©rieures. Quand il a Ă©tĂ© dĂ©terrĂ©, une paire de crochets a Ă©tĂ© trouvĂ©e suspendue aux poignĂ©es. Ces crochets sont censĂ©s ĂȘtre accrochĂ©s sur les cĂŽtĂ©s lorsque le Huo Ding doit ĂȘtre dĂ©placĂ©.
Ding bronze à couvercle avec poignée en forme de taureau


Sept Ding en bronze Ă couvercle ont Ă©tĂ© dĂ©couverts dans le mausolĂ©e Zeng Hou Yi. Ce Ding a Ă©tĂ© dĂ©couvert dans la chambre funĂ©raire centrale. Des deux cĂŽtĂ©s de son abdomen sphĂ©rique se trouvent deux poignĂ©es et sur son couvercle trois taureaux en bronze. Lorsqu’ils ont Ă©tĂ© dĂ©couverts, il y avait des os Ă l’intĂ©rieur du Ding.
Dou en bronze Ă couvercle
Dou est un contenant alimentaire en forme de gobelet qui contenait gĂ©nĂ©ralement de la sauce Ă la viande et des lĂ©gumes en conserve. Au nĂ©olithique, les gens utilisaient de l’argile Dou et dans la dynastie Shang, le bronze Dou entra en scĂšne. Lorsqu’il est utilisĂ© comme une sorte de rĂ©cipient rituel, il existe des rĂšgles strictes sur le nombre de Dou qui devraient ĂȘtre utilisĂ©s par diffĂ©rentes personnes Ă diffĂ©rentes occasions.


Ce Dou en bronze est dĂ©corĂ© de motifs de phĂ©nix et de dragons avec des tĂȘtes d’oiseaux. La dĂ©coration prĂ©sente des caractĂ©ristiques reconnaissables de la pĂ©riode de l’Ătat en guerre: des motifs ont d’abord Ă©tĂ© sculptĂ©s sur le navire, puis des pierres prĂ©cieuses et de la laque ont Ă©tĂ© incrustĂ©s dans les motifs; enfin tout le vaisseau a Ă©tĂ© poli pour avoir une lueur glamour.
Armes
Couteau en bronze et jade

Lors de l’Ă©criture sur des morceaux de bambou, un couteau Ă©tait utilisĂ© pour gratter l’erratum. Quatre couteaux en bronze ont Ă©tĂ© dĂ©couverts dans le mausolĂ©e de Zeng Hou Yi, dont trois sont dĂ©corĂ©s d’anneaux en bronze et un d’une piĂšce de jade. Ce couteau est recouvert de motifs de nuages et le manche est en forme de dragon, incrustĂ© de turquoise. Cependant, comme il n’Ă©tait pas placĂ© Ă cĂŽtĂ© de morceaux de bambou, il pourrait avoir d’autres fonctions.
Ge de Zeng Hou Yi
Ge Ă©tait l’un des cinq principaux types d’armes en Chine. Ils Ă©taient gĂ©nĂ©ralement en bronze ou en fer et attachĂ©s Ă un long manche lorsqu’ils Ă©taient utilisĂ©s.
Ce Ge a Ă©tĂ© trouvĂ© Ă l’est du cercueil principal. Il est plutĂŽt petit pour un Ge et il y a six caractĂšres gravĂ©s et incrustĂ©s d’or: « Zeng Hou Yi Zhi Qin Ge (le Ge du Marquis Yi) ». Une telle inscription prouve que la tombe est celle du marquis Yi de l’Ătat de Zeng. Cette arme a probablement Ă©tĂ© utilisĂ©e par les gardes de la chambre Ă coucher du marquis.



Trois Ji attachés à Bi
Ce Ji se compose d’un long manche, de trois lames Ge et d’une lance Mao. Le long manche s’appelle Bi en chinois. Le bi est gĂ©nĂ©ralement une tige en bois de 300 Ă 440 cm de long recouverte de morceaux de bambou, filĂ©s avec des fils de soie, des tranches de cuir ou des pelures de rotin et peint avec de la laque. Le Bi est lĂ©ger et souple, gĂ©nĂ©ralement utilisĂ© pour assembler des armes utilisĂ©es dans les batailles de chars.
Bronze Wei en forme de lance


Un Wei Ă©tait utilisĂ© pour ĂȘtre fixĂ© Ă l’essieu des roues d’un char sous la dynastie Shang et la dynastie Zhou. 76 Wei ont Ă©tĂ© dĂ©terrĂ©s du mausolĂ©e de Zeng Hou Yi, indiquant 38 chars. Parmi eux, il y a deux piĂšces de forme spĂ©ciale. Une lame de lance est attachĂ©e Ă la partie fonctionnelle de chaque Wei, afin d’Ă©loigner le char et les fantassins de l’ennemi.
TrÚs émouvant
d’une dĂ©licatesse et finesse remarquables
j’aime particuliĂšrement les carillons
merci pour cette belle dĂ©couverte qui met en perspective notre Ă©poque tellement “technologique”…. đ