Chaque souffle, dès qu’inspiré, anime l’âme, et une fois expiré, réjouit le cœur. Alors, il existe deux dons [divins] en chaque souffle, et chaque don nécessite un remerciement [de l’homme]
Qui pourrait donc, par la main et la langue,
Se décharger du remerciement de Dieu.
Saadi in Jardin des fleurs (traduction de Sepehr Yahyavi)
poésie
L’autre éventail
L’éventail (搧 shān) dans le taiji quan et le wushu fait partie de ces objets de la vie courante chinoise qui ont été détournés de leur usage premier pour servir d’arme.
L’utilité première de l’éventail était bien sur de ventiler. Mais il est aussi très vite devenu un un accessoire de mode très apprécié . Élément de parure donc, adopté par les nobles et qui faisait d’ailleurs partie intégrante des costume codifiés de cérémonies et de la vie courante. A l’origine confectionné avec des plumes, la toile de l’éventail se change bientôt en soie et l’armature pouvait être en bambou, bois de santal, ou de matières plus précieuses comme le jade, la corne et l’ivoire.
Vide et vacuité en esthétique chinoise
La forme simple du vide est la pause musicale ou la brume en tant qu’interruption, suspension, dans la continuité visuelle ou sonore ; une forme plus subtile en est ce qui renvoie à un espace sans limites, à l’espace infini, comme la coda en musique ou le prolongement au-delà du cadre en peinture, l’échappée hors du contexte en poésie. L’inachevé provient de ce moment, de cet espace, indéfinis et révélant une pluralité de possibles ; sa supériorité naît de cette absence d’énoncé borné, limitatif, alors virtuellement riche, suggestive.
À la neige, la fraise, la mouche
Valeur est l’un des poèmes rassemblés dans Oeuvre sur l’eau, le premier livre de poésie d’Erri De Luca.
Ici, comme l’auteur le confie dans une note liminaire, « à cinquante ans un homme se sent obligé de se détacher de la terre ferme pour s’en aller au large. Pour celui qui écrit des histoires au sec de la prose, l’aventure des vers est une pleine mer ».
Mettre en jeu tous ses sens
L’Histoire de la poésie chinoise: de Florence Hu-Sterk déroule un fil d’Ariane dans le corpus monumental et encore peu connu de la poésie chinoise. Il tente d’offrir un panorama aussi complet que possible de cette poésie, des origines à la fin de la dynastie des Song (XIIIe). Durant cette période en effet, se développe une écriture poétique d’une richesse qui restera inégalée par la suite.
Les Charités d’Alcippe
Alcippe offre son cœur aux Sirènes, son âme aux statues de marbre, son corps aux morts et, déjouant ainsi la Mort, existe à tout jamais dans ce qu’il a donné. Tel est le thème du poème qui donne le titre à ce recueil dont voici un extrait.
Et nous sommes comme des fruits
« Nous sommes suspendus bien haut parmi des branches étrangement entrelacées, et nous sommes livrés à bien des vents. Ce que nous possédons, c’est notre maturité, notre douceur, notre beauté. » – Rainer maria Rilke
Balançoire
Un poème de Pierre Yang pour accompagner le tableau de son ami Wang Gang intitulé « Balançoire ».
Boddhisatva d’ailleurs
Huang Tingjian, calligraphe, peintre et poète chinois de la dynastie Song, est principalement connu comme calligraphe et est également admiré pour sa peinture et sa poésie.
Le rôle de la poésie dans la peinture chinoise
La relation symbiotique entre la peinture et la poésie dans l’art chinois est une relation qui s’étend sur des siècles, englobant la peinture classique des temps anciens et, plus récemment, des œuvres novatrices d’artistes modernes et contemporains.