poésie

Luna et Vivre de paysage, photographie de Dominique Clergue

Vide et vacuité en esthétique chinoise

La forme simple du vide est la pause musicale ou la brume en tant qu’interruption, suspension, dans la continuité visuelle ou sonore ; une forme plus subtile en est ce qui renvoie à un espace sans limites, à l’espace infini, comme la coda en musique ou le prolongement au-delà du cadre en peinture, l’échappée hors du contexte en poésie. L’inachevé provient de ce moment, de cet espace, indéfinis et révélant une pluralité de possibles ; sa supériorité naît de cette absence d’énoncé borné, limitatif, alors virtuellement riche, suggestive.

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Paysage savignacois en mars, photographie de Dominique Clergue

À la neige, la fraise, la mouche

Valeur est l’un des poèmes rassemblés dans Oeuvre sur l’eau, le premier livre de poésie d’Erri De Luca.
Ici, comme l’auteur le confie dans une note liminaire, “à cinquante ans un homme se sent obligé de se détacher de la terre ferme pour s’en aller au large. Pour celui qui écrit des histoires au sec de la prose, l’aventure des vers est une pleine mer”.

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En jouant de la petite cithare sous un arbre, peinture murale, Dunhuang, grotte 85, fin des Tang

Mettre en jeu tous ses sens

L’Histoire de la poésie chinoise: de Florence Hu-Sterk déroule un fil d’Ariane dans le corpus monumental et encore peu connu de la poésie chinoise. Il tente d’offrir un panorama aussi complet que possible de cette poésie, des origines à la fin de la dynastie des Song (XIIIe). Durant cette période en effet, se développe une écriture poétique d’une richesse qui restera inégalée par la suite.

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