Caractéristiques du taijiquan

Portrait de grand maitre Wu Jianquan (吳鑑泉宗師 Wú Jiànquán zōngshī)

Propos du grand maître Wu Chien-ch’uan d’après une traduction de Doug Woolidge. 吳鑑泉宗師 Wú Jiànquán zōngshī (1870-1942) est un maître de taijiquan, fils de 吳全佑 Wú Quányòu, le fondateur du style Wú. À sa mort en 1942, c’est son fils aîné 吳公儀 Wú Gōngyí qui lui succéda à la tête de l’école. L’essence du taijiquan … Lire la suite

Dans le terrier du lapin

Cet article explique pourquoi nous devons éliminer totalement toute forme de tension physique, émotionnelle et mentale pour activer le processus de fajing. Il s’agit des moments juste avant et l’instant où le fajing se produit. Ce qui se passe après cela (c’est-à-dire le suivi) n’est pas le sujet de cet article.

Le retour à la source

Portrait d'Adam Mizner

Il est coutume de dire que la pratique martiale interne porte en elle la préservation de la santé par les principes et les règles intrinsèques de posture, de relâchement et de respiration qu’elle contient. Voici une interview avec Adam Mizner, sans langue de bois, aux sources de la pratique, pour une réflexion sur la nature véritable du taijiquan et son développement actuel

L’étude du taijiquan

Simple fouet, série taichi, bois, Ju Ming

Le taijiquan utilise une combinaison de développement corporel, d’entraînement mental et de mécanique interne pour enseigner le jeu du yin~yang, le grand principe philosophique du taoïsme.

Videz la nuque, élevez l’esprit

Yang Chengfu et son fils aîné Yang Shouzhong

Amener l’énergie au sommet de la tête consiste à maintenir celle-ci bien droite, de telle façon que l’énergie spirituelle parvienne à son sommet. Pour réaliser cela, il ne faut pas employer la force musculaire, ce qui aurait pour effet de contracter le cou et d’entraver la circulation du souffle et du sang. La nuque doit rester relâchée de façon naturelle. Sans cela, l’essence et l’énergie spirituelle ne peuvent être mises en mouvement.

Le tai chi chuan, une boxe pour les doux

La poussée de Cheng Man Ching

Traduction d’un article paru le 1 janvier 1963 dans la revue Taiwan Today donc du vivant de Cheng Man Ching. Taiwan Today est une relance du Taiwan Journal, un hebdomadaire de langue anglaise publié pour la première fois en 1964. Le combat qui opposa Cheng Man Ching à Robert Smith sert de prétexte à dresser un portrait de Cheng Man Ching et du tai chichuan.

Rencontres avec le grand maître Cheng Man Ching

Portrait du professeur Cheng Man Ching par Kenneth Van Sickle

Traduction d’un article de Judyth O. Weaver écrit pour être inclus dans un livre sur la vie et l’œuvre du grand maître Cheng Man Ching. – My Brief Encounters with Cheng Man-Ch’ing – et comment son influence et celle de son tai chi chuan ont affecté ma vie.

Le mot relax dans la pratique du tai chi chuan

Maître Tao Bingxiang à gauche et maître Zheng Manqing à droite

Le tai chi chuan est difficile à apprendre. Se détendre en pratiquant le tai chi chuan est la phase la plus difficile à passer. Pour se détendre l’esprit d’une personne est le plus grand obstacle à surmonter dans la pratique du tai chi. Il faut un grand effort pour former et exercer son esprit pour se détendre.

La forme Yang en 103 postures

La forme interprétée par Yang Chengfu

La forme en 103 postures,  forme traditionnelle ou forme longue, est une séquence de mouvements utilisés pour pratiquer le tai-chi-chuan de style Yang. L’exécution de cette séquence de mouvements, lorsqu’elle est effectuée à la vitesse prescrite, demande habituellement de 25 à 30 minutes.

Le tai chi n’a pas de doctrine

Portrait du professeur Cheng Man Ching

Le tai chi n’a pas de doctrine. Il n’a pas de but C’est un concept sans aspiration. C’est un acte sans désir. C’est, à proprement parler, la réponse naturelle à une force extérieure qui n’est pas perçue comme telle. Parce que, dans la nature, tout est pareil, tout est un. Ce qui attaque est la même chose que ce qui défend, la même force redirigée, réutilisée. Quand vous initiez un mouvement mal intentionné, il vous revient comme tel.
Les principes du tai chi sont les mêmes que ceux qui constituent le mécanisme interne du grand système qui meut l’univers.

– Cheng Man Ching (1900-1975 )

Quitter la montagne aux trésors les mains vides

Portrait du professeur Cheng Man Ching par Kenneth Van Sickle

Le taiji quan semble simple. Les progrès en matière de pratique méditative que ce soit immobile ou en mouvement consiste à vaincre une résistance initiale. Les maîtres chinois qualifient cette expérience d’esprit du singe.