L’art martial ne peut pas être enseigné
On pourrait distinguer deux approches principales dans l’enseignement des arts martiaux chinois ; d’aucuns pourraient nommer l’une bouddhiste et l’autre taoïste.
On pourrait distinguer deux approches principales dans l’enseignement des arts martiaux chinois ; d’aucuns pourraient nommer l’une bouddhiste et l’autre taoïste.
Traduction libre de l’article Essay: Dao as the Basis for Morality de Yuka Kamamoto paru dans The Nanyang Philosophy Review.
Le palais Yongle est un temple taoïste construit sous la dynastie des Yuan (1271-1368) dans l’actuel district de Ruicheng, dans la province du Shanxi. Connu pour ses fresques d’une grande finesse et ses ingénieuses structures de bois, il figure sur la liste du patrimoine chinois protégé par l’État.
Un vieil homme, maître de musique, tombe malade. Il est recueilli par un jeune garçon à qui il enseigne l’art du luth pendant sa convalescence… L’enfant progresse. Ils partent en bateau dans un paysage de brumes : rencontre d’oiseaux, de singes. Le maître dit adieu à l’enfant, lui donne son luth et disparaît. L’enfant le cherche et on voit le vieillard s’éloigner. Sur une montagne, l’enfant joue du luth. Un petit bateau à voile s’éloigne, suivi par un aigle.
Le temple de la ville de l’ancienne ville de Pingyao est un temple taoïste. Le temple se compose de trois temples séparés sur un complexe, couvrant plus de 7 300 mètres carrés.
Il ne sait pas que c’est une statue, il ne sait pas combien elle pèse, mais il a seulement vu qu’il y avait besoin d’une aide. Regarde le monde avec un cœur d’enfant, et la vie deviendra plus belle.
Le poing, quán désigne aussi un style de boxe lorsqu’il est attaché au reste du nom d’un style. Certains différencient ceux qui pratiquent des applications martiales de ceux qui ne le font pas en disant qu’il n’y a pas de quán dans leur tàijí. Mais on peut voir plus loin que cela. Plutôt que de simplement signifier boxe, quán implique un art qui peut conduire une personne vers le développement personnel et éventuellement la croissance spirituelle grâce à l’étude de la boxe.
無際 wú jì fait référence à l’aspect non-manifesté du dao. Wuji est l’intemporalité indifférenciée qui, dans le diagramme taoïste traditionnel (太極圖說 tàijí túshuō) est représentée par un cercle vide. Dans la cosmologie taoïste, wuji fait référence à un état de non-distinction avant la différenciation en yin et yang qui donnent naissance aux dix mille choses, tous les phénomènes du monde manifesté, avec leurs diverses qualités et comportements.
Inscrits depuis 1994 au patrimoine mondial de l’UNESCO, les premiers temples des montagnes de Wudang datent de la dynastie des Tang, mais la plupart des bâtiments fut construit comme un ensemble sous la dynastie Ming. Les édifices des montagnes de Wudang témoignent d’un art et de techniques architecturaux remarquables et représentent l’apogée de l’architecture et de l’art chinois sur une période de près d’un millénaire.
Pour pouvoir retracer l’histoire des pratiques contemplatives, nous devons d’abord être en mesure de définir ce que nous entendons par contemplation. Les praticiens modernes préfèrent généralement utiliser des termes à la mode comme la pleine conscience, souvent définis comme une conscience consciente et une acceptation sans jugement. Bien que cela puisse bien fonctionner pour certaines formes de pratiques, pour une étude plus historique, nous devons nous fier aux termes, définitions et contexte taoïstes et bouddhistes chinois.
Dans le taoïsme, xìng et mìng sont deux concepts interdépendants qui peuvent être compris de différentes manières. Xìng et mìng représentent non seulement deux aspects différents du corps~esprit mais aussi deux modes différents de culture de soi. Il y a deux difficultés principales à comprendre xìng et mìng. Premièrement, la signification littérale de xìng et mìng, les traductions ne reflètent pas toujours la façon dont xìng et mìng sont compris dans la tradition taoïste. Deuxièmement, même dans la tradition taoïste, il peut y avoir des incohérences dans la façon dont ces termes sont utilisés.
Voici donc les chroniques taoïstes de Bernard Besret : elles nous parlent de la vie quotidienne en Chine, de son propre parcours, de celui d’un ancêtre lointain qui fut jadis évêque en Chine ; elles nous invitent aussi à méditer sur le sens du temps, du corps, du rapport au cosmos…